Anaxandre

Cher monsieur Rimmel, vous omettez un point essentiel pour permettre la mise en place de vos « recettes » (qu’on peut juger bonnes ou mauvaises, là n’est pas mon propos) : la sortie de notre pays de l’Union Européenne (et donc de l’euro).
Sinon, quelle marge de manœuvre nous reste-t-il ? Quasi aucune.

À qui les analyses de Zemmour déplaisent-elles ? À beaucoup de gens souvent aux antipodes les uns des autres, du moins en apparence. D’un côté « l’anti-raciste » primaire de gauche élevé au grain du multiculturalisme forcé depuis les années 80, partisan d’une Europe (et d’un monde) sans frontières ; de l’autre le libéral de droite adepte de la société d’hyper consommation, nouvelle religion et philosophie modernes : « je consomme donc je suis », et partisan d’une Europe (et d’un monde) sans frontières, lui aussi !...
Ce que Zemmour tente de montrer depuis des années c’est que les tenants de l’antiracisme officiel de gauche servent, consciemment ou non, les intérêts de l’oligarchie capitaliste française et mondialiste. Quels sont, par exemple, aujourd’hui les thèmes de prédilection du PC français ? La lutte contre le Capital ou l’égalité homme/femme ?
Répondre à cette simple question c’est comprendre ce qu’il se passe idéologiquement au niveau des grands partis politiques depuis une trentaine d’années et que Zemmour a le mérite de mettre au jour : TOUS servent en dernière instance le néo-libéralisme mondialisé et l’abrutissement des masses via la société de consommation et de l’entertainment.

En tant que citoyen (si ce mot a encore un sens) prônant une vraie démocratie directe et un retour aux états-nation, arrivé à la phrase : « L’excellent journaliste de »Libération« , Jean Quatremer », je n’ai pas pu aller plus loin, c’était trop pour moi...
Continuez de disserter sur les pantins que vous impose le système, vos chers « représentants »...

« Ils vont nous gonfler (...) avec leur Union Européenne de merde » jusqu’à ce que le peuple de France se réveille (ce qui peut prendre énormément de temps vu l’état de conscience politique de la majorité de la population qui gobe du matin au soir les discours pontifiants sur « la République », « la démocratie » alors que ces mots sont aujourd’hui vidés de leur sens) ou jusqu’au moment où les inégalités deviendront insupportable, ne serait-ce que pour survivre, entre une partie croissante de la population et les « élites » dont l’accroissement des richesses est exponentiel ces dernières décennies. Ou bien...
Ou bien il s’agirait de ne plus se contenter de poster quelques billets d’humeur sur la toile mais de s’organiser, toutes tendances confondues, de l’extrême gauche à l’extrême droite, dans un seul et unique but commun avant de reprendre nos querelles idéologiques : la sortie de l’Union Européenne (et par voie de conséquence, de l’euro). Car sur ce point, je pense qu’une union provisoire est possible, il faudra se trouver, s’entendre sur un programme commun simple et fédérateur, organiser des manifestations hebdomadaire, peut-être se servir du parti d’Asselineau, l’UPR, qui a de bonnes analyses et qui veut sortir de L’UE en dépassant le clivage traditionnel gauche/droite qui nous condamne à la continuation du même.

Belle démonstration de « l’esprit démocratique » monsieur Francillon !
Ah ! Ah ! Ah ! J’en pleure de rire !