le fascisme fr vient de la gauche ainsi que celui belge et anglais, comme le fascisme italien :
« »Fascisme belge
(...)
Voilà pourquoi ce courant de pensée peut concevoir la révolution nécessaire non plus comme une révolution sociale et économique mais comme une révolution psychologique, une révolution morale et spirituelle. Dans Corporatisme et socialisme (1934), de Man propose la mise sur pied d’un véritableÉtat corporatif. Ce n’est alors pas un hasard si en juin 1940, de Man, successeur d’Émile Vandervelde, mort en 1938,à la tête du socialisme belge, accueille avec bienveillance la victoire nazie comme une « délivrance » et comme la naissance d’un monde nouveau.«
»Fascisme français et britannique
Telle est aussi la voie empruntée par Marcel Déat, l’un des grands espoirs du socialisme français des années 1930.Dans son ouvrage majeur, Perspectives socialistes, tout comme dans les centaines d’articles que le député de Paris livre à La Vie socialiste, la revue de la droite de la SFIO, Déat théorise le corporatisme d’un État autoritaire d’où sont bannies les faiblesses de la démocratie libérale, notamment le parlementarisme. Déat et ses camarades lancent rapidement une campagne antimarxiste, dès 1930 : en 1933, ils font scission sur des slogans et un programme — « Ordre, autorité, nation » — qui associent l’autoritarisme politique au nationalisme et l’anti-individualisme à l’anti-marxisme.
Il y a encore une autre filière commune aux socialistes révisionnistes et à ces éléments de la gauche non marxiste ou antimarxiste, tels le travaillisme britannique ou le Parti radical français, qui cherchent eux aussi une réponse à la crise du capitalisme. Le brillant ministre britannique Oswald Mosleyet le jeune radical français Bertrand de Jouvenelconstatent ainsi l’échec du libéralisme politique des années 1930. Tous, participent de la volonté fasciste de briser le libéralisme bourgeois, le socialisme prolétarien et marxiste, les antagonismes de classes.
Mosley s’emploie ainsi à entraîner le Parti travailliste vers le national-socialisme. Membre du gouvernement McDonald de 1929, il constituera la British Union of Fascists. En mars 1931, il jette les bases d’une nouvelle formation politique, le New Party, qui évolue progressivement vers le fascisme.
La démarche de Jouvenel est plus mesurée : après le 6 février 1934, il rompt avec le Parti radical et lance un hebdomadaire, La Lutte des jeunes, et clame, avec Drieu La Rochelle, ou Jacques Doriot, leader du Parti populaire français (PPF), sa volonté d’ériger un système politique autoritaire, d’où sont éliminés les partis politiques et les groupes de pression. Jouvenel quitte le PPF à l’époque des accords de Munich : il s’en va en compagnie de tous les autres intellectuels fascistes, Drieu ou Paul Marion, communiste et ministre à Vichy. En 1941, dans un ouvrage intitulé Après la défaite,Jouvenel accueille le triomphe nazi comme une victoire de l’esprit.
Intéressant également est le cas de Pierre Biétry, ancien secrétaire général des Jeunesses communistes (JC) et qui porte l’uniforme nazi sur le front de l’Est. Député communiste depuis 1924, maire de Saint Denis, Doriot est candidat au poste de secrétaire général du PCF. Staline lui préfère Maurice Thorez. Des 8 membres du premier bureau politique du PPF formé en novembre 1936, 7 viennent de l’extrême gauche, 6 sont des anciens communistes.« . »
la milice de vichy était de gauche : « Le chef officiel de la Milice était Pierre Laval(vient de la sfio, candidat du cartel des gauches et ministre du cartel des gauches), chef du gouvernement, mais le véritable responsable de ses opérations était son secrétaire général, »
« Pierre Laval, en accord avec le maréchal Pétain, décida de créer, par la loi du 30 janvier 1943, la Milice qui absorba l’ancien Service d’ordre légionnaire. Il en devint le chef nominal, avec Joseph Darnand comme secrétaire général qui en sera cependant le véritable chef opérationnel. »
Comité d’action antibolchévique (CAA), dirigé par Paul Chack, officier de marine et écrivain d’extrême-droite, membre de l’Action française jusqu’en 1939. Groupe de soutien à la LVF. Membres : vers 1 000 mais qui appartiennent aussi à d’autres organisations collaborationnistes.
8 de gauche vs 3 de droite
Parti ouvrier et paysan français(POPF), dirigé par Marcel Gitton,ancien no 3 du PCF puis Marcel Capron, député-maire d’Alfortville élu en 1936 sous l’étiquette PCF. Parti regroupant d’anciens communistes passés à la collaboration. Membres : 300 en zone nord.
9 de gauche vs 3 de droite
Comité ouvrier de secours immédiat(Cosi), dirigé par Georges Yvetot, figure historique du syndicalisme français, puis par René Mesnard, socialiste passé au RNP, et Jules Teulade, ancien communiste passé au PPF. Organisation « caritative » pour les ouvriers bombardés, en fait, instrument de propagande collaborationniste envers les milieux ouvriers.
10 de gauche vs 3 de droite
Les Énergies françaises, ébauche de futur parti unique piloté fin 1942 par Pierre Laval(ancien coco de la sfio). Chef : Léon Cayla, ancien gouverneur général de Madagascar. Mais, restera un petit groupe de notables conservateurs.
Organisations collaborationnistes de notables et d’élus
Groupe Collaboration (dirigé par Alphonse de Châteaubriant, écrivain réactionnaire.Groupe de notables conservateurs spécialisés dans les conférences à thèmes sur la collaboration. Audience : 33 comités en zone sud et un nombre inconnu en zone nord.
@andromerde95 ah oublié le régime facho italien était ultra dirigiste comme celui d’Hitler (dirigisme=socialisme) et ça :
« enfin les nazis avec leurs cartels imposés, leurs limitations aux créations d’entreprises, toute leurs attaques vs les ptites boites au profit des grosses boites, regroupements de boites, etc... n’étaient pas des défenseurs des petit-bourgeois comme l’est l’extrême droite en général. d’ailleurs le communisme déteste les ptites boites car c’est + facile de collectiviser 5 grosses boites que 1000 pme par exemple, le nazisme aussi était dans cette logique plus facile de diriger 5 grosses boites que 10000 pme.
d’ailleurs à chaque fois que les communistes financés par wall street (castro et rockefeller ;« Peu importe le prix de la Révolution Chinoise, elle a réussie de façon évidente ; non seulement en produisant une administration plus dévouée et efficace, mais aussi en stimulant un moral élevé et une communauté d’ambitions. L’expérience sociale menée en Chine sous la direction du Président Mao est l’une des plus importante et des plus réussie de l’histoire humaine. » David Rockefeller, commentant sur Mao Tse-tung, cité dans le New York Times du 8 octobre 1973 ; http://www.kontrekulture.com/produit/wall-street-et-la-r%C3%A9volution-bolchevique ; sans compter toutes les aides issues de lend lease pour l’urss de staline et les contrats faits par l’urss avec les entreprises us dont ford et du pont) sont arrivé au pouvoir quelque part ils ont tout de suite fait disparaître les petites boites et les petits bourgeois, pour que les petites propriétés soit fusionnés à une plus grande propriété.
pour marx le petit-bourgeois est réactionnaire. »
c’est pareil pour mussolini qui a fait la même politique en la matière.