J’ajoute juste une petite présentation entre nous pour vous faire rire. ANGAKOQ n’est pas une contrepéterie ludique. Cela désigne chez les chamanes inuits le point où l’on est guéri de ses illusions et pulsions destructrices et où se produit l’étonnant phénomène de la perception globale d’une lumière révélatrice et bienveillante.
J’espère que vous aurez bien ri, c’est déjà çà. Pour les autres, merci d’oser lever les voiles :)
Une grande partie de ce débat me paraît presque inutile, tant que chacun regardera le paysage (terrestre) par le petit bout de la lunette. C’est malheureusement une des conséquences du confinement et de la fragmentation de l’information que le Système moderne a érigé en protocole.La conséquence est le triste étalage de lieux communs manifeste dans les commentaires (pas dans l’article, qui a le mérite de poser quelques vraies questions). Les déchets. La pollution. L’effet de serre. Les rayonnements nucléaires. La destruction des forêts. La mise à sac des espèces animales. Oui, tout cela est vrai. Mais il est urgent de réaliser MAINTENANT que si tous ces phénomènes se manifestent SIMULTANEMENT cela ne doit rien au hasard. Lorsque la lumière du jour arrive et que la température commence à augmenter, on sait naturellement que cela est dû au lever du soleil.Vous êtes parfaitement libres de penser que nous vivons une période de progrès et de prospérité, messieurs HELIOS, njama et quelques autres (ils se reconnaitront). Cela n’a rien de surprenant. Le déni est une autre caractéristique de notre monde moderne. Je suis d’accord, le monde avance. Le seul problème est qu’il avance vers le gouffre. Mais nier le précipice ne va pas suffire à l’effacer.Il est dangereux d’avancer des propos sans aucune connaissance des processus du Vivant. Juste un (seul) exemple au hasard : « les 4/5 de la planète sont recouverts par des océans qui seront eux très peu sensibles à cette augmentation de t°, et qui absorberont l’augmentation de chaleur, et la restitueront sous forme d’évaporation... »
Oui, mais il y a un problème collatéral. Avez-vous entendu parler des ptéropodes, des coccolithophoridés et des foraminifères ? Avant d’éclater de rire à ces noms exotiques, allez vous documenter : ces petites bêtes sont à l’origine de 95% de la chaîne alimentaire des océans, et sont indispensables à la fabrication des cyanobactéries. Sans entrer dans les détails, ces bestioles sont incapables dans un océan plus riches en CO2 dissout de fabriquer leur exosquelette. Au final, le résultat sera la libération non plus d’O2 par les océans, mais de plus de CO2 qu’il n’en absorbera. Idem pour les arbres, qui deviendront des puits d’oxygène et non plus de carbone.
Je suis d’accord avec vous, La terre ne disparaîtra pas. Le vrai orgueil, messieurs les bienheureux, n’est pas de penser que l’Homme puisse modifier son milieu (autrement dit la Nature même si ce mot vous faire ricaner). C’est plutôt de penser qu’il puisse y survivre. Nous sommes l’apprenti sorcier tout heureux de son nouvel hyper pouvoir, mais nous jouons avec des forces à côté desquelles nous ne sommes que des moucherons.
Ma petite histoire des océans n’est qu’un point de détail d’un ensemble beaucoup plus effrayant encore, mais je ne veux pas lasser les lecteurs...
Et alors, me direz-vous peut-être, l’homme disparaîtra peut-être...Et alors ? Qu’en savons-nous ? Et quand bien-même, est-ce si grave ? Si vous aimez jouer à la roulette russe, et que savoir que vos enfants verront peut-être le début de la fin ne vous fait pas frémir, c’est votre droit. Mais ne pensez pas parler au nom de tous. J’ose encore croire que des humains se lèvent pour entrer en Résistance. Cela commence par un simple mot : NON