Dans l’article, la revue Prosper est présentée mais avec un mauvais lien. Pour lire le texte intégral de la revue citée, allez sur http://www.blog.desargence.org/IMG/pdf/prosper_h.s.3.pdf Ce numéro hors série mérite d’être lu et partagé !
L’article est bien envoyé, bien documenté et pour l’essentiel, il s’accorde avec ce que je pense. Je n’y mettrais qu’un bémol, celui de la laïcité : Je ne trouve aucun intérêt à la critique d’une religion (surtout quand il s’agit d’un monothéisme), aucune n’échappant aux dérives sectaires, aux intégrismes, à la violence, à l’exclusion de l’autre... Les religions ne relèvent pas de la raison mais de la croyance, et à ce titre, la raison (historique, scientifique, humaniste...) n’a aucune prise sur elles. Le seul combat qui serait à mener me semble être celui de la laïcité qui renvoie toute activité, manifestation, expression religieuse, à la sphère privée. Quand un musulman, un chrétien, un juif, un animiste, prie dans le secret de son alcôve, il ne nuit point. Dès qu’il exporte sa foi dans un espace commun, il nous met tous en danger. Et quand je dis tous, j’entends ceux qui ne pensent pas comme lui mais aussi les siens (les premières victimes de l’islamisme sont des musulmans !). Battons-nous donc pour que les bâtiments religieux soient réduits au simple état de témoignage culturel (comme un temple de la Grèce antique), pour que nos médias cessent de nous bassiner avec la messe du dimanche, la parole de l’islam, la minute protestante..., pour que l’on cesse de considérer un prêtre, un imam, un rabbin, comme une autorité susceptible d’expertise sur les questions éthiques, sur les choix de société..., pour que l’on refuse le qualificatif de démocratique à tout État se disant chrétien, islamique ou juif... Arrêtons de donner force de loi à ces croyants en les acceptant comme interlocuteurs valables, en raisonnant sur leurs pratiques. Faire état de sa foi publiquement devrait être interdit, en tant que démonstration impudique, obscène, pornographique, provocatrice, blasphématoire vis à vis des autres (personne ne conteste le droit de se promener nu, d’expérimenter toutes les positions du kamasutra, de pratiquer l’onanisme, de dire des grossièretés ou de chanter un psaume, mais chez soi pas dans la rue. Brassens et ses trompettes de la renommée, ne disait pas autre chose) !!!