Il suffit d’ailleurs de voir Fillon (si, si, vous savez bien, le premier ministre...) se féliciter de la - toute relative mais réelle - bonne résistance à la crise de la France qui serait due à ses courageuses réformes (!) pour comprendre ce qu’il est en est de leur soumission totale et inconditionnelle à cette idéologie financière.
En réalité, c’est juste le manque de temps - 2 ans seulement - qui limite les dégâts. Sarkozy élu un an plus tôt on aurait eu autant de crédits hypothécaires pourris que les Espagnols (comme prévu dans son programme) et sans le paquet fiscal et l’exonération fiscale sur les heures supplémentaires une augmentation bien moindre et surtout moins brutale du nombre de chômeurs. Mais pas de souci, il a encore 3 ans et sans doute même 8 devant lui, la prochaine crise, on se la prendra à fond comme les autres winners néolibéraux qui ont tout compris.
Et en ce qui concerne Martin Hirsch, réaliser le « tu travailleras à la sueur de ton front » de la Genèse, puisque la dignité humaine n’existe pas pour lui sans travail...
Intéressante initiative en effet. Toute aussi intéressante à mon avis, la confirmation de l’état de déliquescence de notre personnel politique que révèle la réaction de l’assemblée nationale : des citoyens utilisent leur droit d’assister aux séances et d’identifier qui est qui parmi les députés, vite trouvons un moyen de les en empêcher, on ne va quand même pas laisser ces idiots d’électeurs contrôler notre travail ! Il s’est encore trouvé une députée pour réagir, sans doute auraient-ils été plusieurs, mais je me demande combien étaient bien d’accord avec cette censure. Savez-vous qui a signé cette note du bureau de l’assemblée interdisant le trombinoscope dans les tribunes ?
Je vous admire en tous cas de conserver les majuscules usuelles à assemblée et nationale, moi je ne peux plus.
Euh... avant d’apprendre à traduire, vous ne voudriez pas apprendre à écrire français ?
Par exemple le texte d’accroche « La société d’aujourd’hui exigeait une certaine insensibilité de la part de ses membres qui ne devait pas afficher la douleur d’une perte, alors qu’autrefois, c’était parfaitement acceptable, voir même traditionnel. » écrit en RaZ donne, une fois traduit en français « La société d’aujourd’hui exigerait une certaine insensibilité de la part de ses membres qui ne devraient pas afficher la douleur d’une perte, alors qu’autrefois, c’était parfaitement acceptable, voire traditionnel ».
Remarques : Quand on cite un discours à la forme indirecte (il a dit que la société exigeait) on le met au conditionnel. Les membres de la société sont plusieurs (et même nombreux) donc on utilise un pluriel Voire même est un pléonasme (et l’expression n’a rien à voir avec le verbe voir...)
Une fois traduite en français au moins grammaticalement correct, la phrase ne veut toujours rien dire (« acceptable, voire traditionnel », est une formulation parfaitement ridicule, en quoi le fait d’être traditionnel renforce-t-il le fait d’être acceptable ? Je propose dans le même ordre d’idée « rouge, voire odorant).
Pas le courage de lire au delà du 2ème paragraphe (j’ai soupiré au »plus où moins« - se tromper sur le ou/où dans une expression toute faite ça me dépasse - et j’ai craqué au »quelque« au lieu de »quel que« suivi du néologisme degrès - même pas correct phonétiquement, on a un mot sans aucun piège »degré comme ça se prononce" et vous le massacrez). Sincèrement, je ne fais jamais de remarque sur la forme, mais là, vous devriez vraiment, vraiment, acheter un Bescherelle et vous poser des questions, je vous assure que c’est un immense service que vous vous rendriez à vous-même...
Réduire la possibilté de crédit des banques est exactement ce à quoi visent les ratios réglementaires imposés aux banques, les fameux 8% que tout le monde est fier d’annoncer.
Cela veut dire que la banque doit avoir 8% de ses encours en équivalent crédit en fonds propres (liquidités, actions de la société etc). Mais là encore, c’est la définition de l’équivalent crédit qui pêche, puisque pour les produits dérivés on a décidé que la valeur de marché en était un bon indicateur....
Tiens je me demande si je ne viens pas de trouver l’origine du taux de rémunération exorbitant de la "recapitalisation" des banques en France : 8% c’est un bon chiffre, non ?