Bien d’accord pour laisser de côté nos petites fiertés nationales. En fait le problème n’est pas Van Rompuy, un homme politique avec lequel je n’ai aucune affinité, mais le traitement de son choix comme président de l’UE par la presse française. On n’a pas tant critiqué ses orientations que son manque de « charisme ». Comme si le charisme évident d’un Berlusconi était une solution. Il faut sortir de la personnalisation de la politique, et introduire davantage de démocratie dans l’Europe (et en France). Mais cela n’intéresse pas la majorité des journalistes qui préfèrent dauber sur le carriérisme de nos hommes et femmes politiques, tout en limitant le débat politique à une débat sur la locataire actuel ou futur de l’Élysée.