Il y a presque une année, le cardiologue Ameisen publiait un livre dans lequel il décrivait la sortie de son alcoolo-dépendance grâce à un vieux médicament génériqué utilisé par des malades atteints de sclérose en plaques. Ce médicament (lyorésal - molécule baclofène), à la base, combattait les douleurs de cette maladie.
L’hopital Villejuif à Paris (100 patients) et l’Hopital de Genève soignent cette dépendance avec un taux de réussite proche de 100%. Malheureusement l’AMM (autorisation de mise sur le marché) de ce médicament ne concerne que la sclérose en plaques et non l’alcoolo dépendance. Le laboratoire qui produit ce médicament ne veut pas entendre parler de refaire des tests pour qu’il soit enfin distribué à ces malades. Il en couterait entre 300 et 500’000 euros. Heureusement qu’il y a des généralistes qui acceptent d’en prescrire au vu de résultats plus que positifs. Cependant la grande majorité ne veut pas en entendre parler, incitant les malades à des cures, des post-cures, des traitements psychiatriques qui coutent à la communauté des fortunes et dont les résultat sont proches de 85% d’échec.
Depuis des mois, des malades et associations écrivent au ministère de la santé pour demander que l’on fasse très rapidement ces tests. A ce jour aucune réponse.
Entre la morbidité, les accidents routiers et au travail, les traitements, l’alcoolisme coute à la socièté presque deux milliards d’euros par année.
La maladie de l’alcoolo-dépendance, chaque jour, en France, tue 120 personnes.
Le plan anti-éviction que vous citez a pris fin début avril. Sur 9 millions de propriétaires concernés, on estime de 5 millions ne pourront faire face et feront l’objet d’une expulsion et d’une hypothétique vente entre aujourd’hui et 2011. Les prix des maisons ne baissent déjà plus, ils s’effondrent complètement.
Quant au 4 millions restant, espérons qu’ils aient encore un peu d’argent pour pouvoir honorer leurs mensualités et qu’ils ne perdent pas leur travail.
Mais pour eux aussi c’est vraiment très mal parti.
Assez bon article bien que vos chiffres soient un peu fantaisistes. Les "Credit Défault Swap" (CDS) se montaient à juin 2008 à cinquante-sept mille milliards $ (57’000’000’000). Ce qui n’empèche en rien la stupidité de cette assurance "Risque". C’est à fond perdu que les banques ont déjà déboursé 15’000 milliards (ventes d’actions, réserves, fonds propres) espérant ensuite de faire payer le contribuable plutôt que de déclencher le paiement des CDS
Le problème c’est que toutes ces assurances ont été souscrites avec de l’argent dette ou argent négatif, qui n’éxiste pas. Malgré le fait que les banques centrales font tourner la planche à billet à fond (augmentation de la masse monétaire T4 aux US), il sera impossible de tout rembourser. Cette impossibilité entrainera, de façon systémique, la grande majorité des produits dérivés à une faillite ou cessation de paiement.
Et les "CDS" ne représentent que 8% de tous les produits dérivés.
Personellement, et cela n’engage que moi, je ne vois aucune sortie à ce "Tsunami de la bétise". Une solution peut-être : effondrement du $ et refus de payer les dettes.
De toutes façons c’est la catastrophe qui va arriver dans quelques mois
Pour un privé ou une entreprise c’est une banque privée comme cela se fait actuellement. Mais pout l’état, c’est à dire pour le bien public (hopitaux, routes,logements ..) c’est elle-même qui crée le montant de l’emprunt a un taux 0 sans oublier de détruire ce montant à échéance. Quant au compte épargne c’est de la sphère privée donc vers un établissement privé rémunéré avec intérêt.
Dans la monnaie vous avez parlé de la création, il aurait peut-être fallu aussi parler de la destruction de la monnaie. Cette destruction, si elle est opérée du même montant que la création a le pouvoir d’empécher la montée de l’inflation. Dans ce cas c’est une opération nulle pour l’état qui récupère, par la suite, une sorte d’intérêt avec les impôts.
Actuellement nous payons 3 intérêts. Le premier à l’état sous la forme de l’impôt (il faut bien rembourser les banques), le deuxième sous la forme de la hausse des prix (une entreprise qui demande un crédit va réadapter ses prix pour payer l’intérêt aux banques), et le troisième si vous prenez un crédit personnel (habitation, voiture,..). C’est là ou l’on s’apperçoit que même si vous travaillez plus, même si vous gagnez en productivité vous ne pourrez jamais vous enrichir.
Il y a tellement d’intérêt à ce que cela ne change pas que je crains que toutes ces belles et bonnes idées soient mises au placard. Il m’arrive de souhaiter que la crise soit vraiment profonde et dévastatrice pour qu’enfin les gens prennent conscience qu’il faille réellement changer le système.
L’injection de milliers de milliards de $ prouve au moins une chose c’est que les états ont peur.