Avec le libéralisme en dogme absolu, les états et notamment la communauté européenne ont oublié que les investissements qu’ils réalisent doivent avoir pour objectif l’amélioration de la vie de leur peuple.
Or, en ne visant que des objectif financiers, il est impossible d’y arriver car la nature humaine reprend ses droits immédiatement si on lui laisse la bride sur le coup, c’est ouvrir la voie à l’enrichissement coûte que coûte et donc à toute les dérives.
Si les états ne maîtrisent leur monnaie ce sont les banques qui le font avec les conséquences que l’on connait.
Vouloir déconnecter la Banque Centrale Européenne de tout contrôle politique revient à donner le contrôle économique aux marchés financier et les investissements consentis ne sont plus le fait de nécessités de nos sociétés mais de l’espace financier occupé dans le grand jeu des bourses mondiales.
Les grandes leçons de 29 et ses conséquences n’ont pas été bien retenues visiblement par nos dirigeants et malheureusement, ce sont nous en tant que peuple qui finiront par le payer.
Pour rappel, cette démarche d’une Europe des financiers, construite en tant que telle depuis 73 est ce que nous avons refusé par référendum et que l’on nous a imposée par la voix parlementaire.