Enfin, ne vous étonnez pas du fait que vous soyez replié en permanence... Vous aurez beau vous défendre de ce que l’on vous accuse, ce n’est pas en adoptant la stratégie des Val, Barbier et autres Aphatie, qui sont les seuls à se croire impartiaux et justes critiques, alors qu’ils sont dans la flagornerie jusqu’au coup, que vous convaincrez les lecteurs de ce journal.
Sans honir votre démarche, qui pourtant n’est qu’un acte de servilité inculte au service d’une majorité qui se voudrait bien-pensante, et que, paradoxalement, vous dénoncez en permanence, quand vous ne lynchez pas tout vos contradicteurs par des paroles dont la superficialité est incroyable pour quiconque a un peu lu, il faut arrêter de vous victimiser sans cesse. Vous devriez savoir que l’anonymat encourage les gens à taper plus fort, et vous êtes, pour sûr, une cible des plus tentantes.
Enfin, oui, élevez un peu le débat. Soit en apportant des arguments au lieu d’être le geignard de service, soit en quittant les lieux, si vous ne pouvez vous accomoder des critiques. Car ce n’est pas en critiquant la démarche de vos ’adversaires’ en utilisant la même démarche que celle que vous dénoncez, que vous arriverez quelque part.
Vous avez eu la chance, en regard de votre façon de vous exprimer, de faire des études assez longues, me semble-t’il.
Considérant ceci, il n’y a que deux façons d’interpréter vos perpétuelles jérémiades et votre don pour comprendre de travers :
- soit vous avez été victime de professeurs particulièrement vicieux, qui vous ont fait des cours en novlangue (lisez Victor Klemperer, qui vous expliquera tout cela mieux que moi) sans vous le dire, et votre ration quotidienne de TF1/France 2/Le Figaro/Libération vous conforte dans vos opinions aux fondations établies sur du sable.
- soit vous nous prenez pour des cons.
Il serait intéressant pour tout le monde que vous passiez au niveau supérieur de la réflexion, et que vous cessiez de vous plaindre ou de délirer en utilisant des termes dont le sens vous échappe en permanence.
Ouvrez un dictionnaire, et relisez (plusieurs fois si nécessaire) les définitions (multiples) des termes nation (1120), nationalité (1808), nationalisme (1780), patrie (1511 puis 1835), compatriote (1465), pays (965), natif (1327), patriote (1460) et patriotard (1904) (Les années de création entre parenthèses, si tant est que cela n’ajoute pas à votre confusion).
Sur le RMI que vous touchez, je ne vous ferai pas l’injure de vous rappeler (car j’ai bon espoir que vous aurez plongé votre petit nez d’étudiant avide de connaissance dans le dictionnaire) que la nation est au sens premier la réunion d’êtres nés sur un même territoire, et ayant des intérêts économiques convergents.
Accepter le RMI, c’est donc se déclarer comme fier membre de la nation France, ne vous en déplaise...
Comme quoi ouvrir le dictionnaire, parfois, ça permet d’éviter de passer pour un naze en société (dernier clin d’oeil que ce mot, n’est-ce pas).