Ah ! Ah ! Ah ! J’adore le distingo : attention, il y a aussi des vice-ministres. Tout est dans le vice, effectivement.
N’importe quoi, au moins, l’expression est la bonne. Et merci pour la liste. Il faut la voir pour mieux comprendre la catastrophe que constitue l’Italie.
Il n’y a aucune analyse dans cet article. Ce n’est qu’une démonstration, basée sur des contre vérités, d’un genre qui va maintenant fleurir : « Si Nicolas Sarkozy a été élu, c’est à cause, des vieux, du capitalisme apatride, parce que l’info est aux ordres, etc, etc ».
On voit d’ailleurs dès les premières lignes les procédés du genre, quand l’auteur écrit, très vite : « On voit bien que le président élu ne sera pas le président de tous les Français. Il est même d’ores et déjà littéralement détesté par la majorité des Français de moins de 65 ans ».
Où comment tordre les chiffres dans tous les sens pour prouver que les français ont donc élu un président qui est détesté par la majorité des gens qui n’ont pas atteint l’âge de la retraite.
Il y a une conclusion à tirer de ce genre d’article : Sarkozy a de beaux jours devant lui. Son opposition est tellement obnubilée par lui qu’elle est incapable de réfléchir sur elle-même, par elle-même. Sarkozy parvient à réaliser l’exploit de structurer intégralement le mode de penser de la droite ET de la gauche.
La gauche n’a plus d’existence a proprement parlé parce qu’elle en est à théoriser le fait qu’elle ne pourrait exister que si Sarkozy n’existait pas !
Voilà où 25 ans de pensée unique les a amené.
10 ans de Sarkozy sera un minimum pour que cette gauche qui n’exhale plus qu’une odeur de cadavre disparaise pour laisser place à une vraie gauche moderne et démocratique.
« ...Reste à savoir également qui reprendra, pour la version française de cette commedia dell’arte, le rôle tenu en Italie par Romano Prodi. »
En effet, c’est une question qui mérite d’être posée. On saura très vite si Nicolas Sarkozy tient ses promesses parce qu’il pourra tenir la première vendredi 18 très exactement : il s’est engagé à faire un gouvernement de 15 ministres, là ou il y en a habituellement 30 ou 40. Pigez le message les fonctionnaires ? Dans le service public, on peut faire le travail de 40 à 15...
Alors comme le dit l’auteur, on pourra enfin se poser la question de savoir qui sera le Romano Prodi français pour remplacer Sarkozy. Une indication, pour ceux qui veulent chercher une réponse à cette question passionnante : Le gouvernement de Romano Prodi est composé de 110 ministres. Oui, vous avez bien lu ! C’est une piste, non ?
Donc d’après l’auteur, si Nicolas Sarkozy tient sa promesse de former un gouvernement de 15 ministres, il faudra trouver le candidat de gauche pour 2012 qui saura faire faire le travail de ces 15 ministres par... allez, soyons généreux, 150 ministres ! Soyons grands ! On n’est pas en Italie quand même !
Et comme ça, on aura quand même un vrai braquage à l’italienne !
Oui ras le bol de cette politique de IVème République de partitocratie, mon alliance contre sept siège au gouvernement, comme dans le gouvernement Prodi qui comporte 110 ministres !
J’ai voté Sarkozy notamment parce qu’il s’est engagé à ne prendre que 15 ministres, contre un quarantaine habituellement qui passent l’essentiel de leur temps à se marcher mutuellement sur les plates bandes.
Et c’est proportionnellement le problème de ce pays, 40 fonctionnaires pour faire le travail de 15...