@BELZEBUTH
Depuis la chute du Mur de Berlin, le monde s’est enrichi dans des proportions phénoménales. La Chine, les pays européens de l’Est, où la très grande majorité de la population est sortie de la misère la plus noire, en est un exemple spectaculaire. Fin de la parenthèse. Le discours « les riches toujours plus riches et les pauvres toujours plus pauvres » peuvent reprendre.
Et tout ça dans un pays champion des impôts et des prélèvements obligatoires qui absorbe la moitié de la création de richesses. On est fort, nous, les Français. On est les plus imposés, et c’est en France que les hôpitaux ne fonctionne pas et que la SNCF fait grève au minimum une fois par an depuis 70 ans. Champions du monde !
Depuis la chute du Mur de Berlin, je ne me lasse pas des imprécations antimondialisation sur Internet, symbole parfait de la mondialisation, à partir de terminaux fabriqués en Chine et programmés en Californie, grâce à la mondialisation, qui s’exprime sur Agoravox, accessible en une fraction de seconde partout dans le monde, symbole parfait de la mondialisation maudite par la France du Minitel.
Et j’adore carrément quand ces vociférations sont entrecoupées ou encadrées par des publicités pour Whatsapp, symbole parfait de la mondialisation « capitaliste » (1).
(1) En réalité symbole parfait de la liberté d’entreprendre aux États-Unis où un fils d’une immigrée bosniaque qui bouclait ses fins de mois avec des bons d’alimentation des services sociaux US (2), a inventé une application d’envoi de SMS gratuits dans le monde et est devenu instantanément milliardaire, quand ce qui restait des bureaucraties politiques européennes s’engraissaient en facturant des tarifs exorbitants grâce à ce qui restait des monopoles sur les télécommunications.
(2) Pour signer la participation de Facebook au capital (vade retro, Satanas) de Whatsapp, il a loué exprès les locaux des services sociaux où il allait chercher les tickets d’alimentation pour sa mère quand il était gosse.
Pour le guichet « J’avais tout prévu avant tout le monde », prenez un ticket, mettez vous dans la file, attendez votre tour, et s’il vous plait, tenez vous à distance et évitez de postillonner. Merci.