Sauf que si les écoles d’ingénieur sont plus côtées, ce n’est pas seulement une question de moyens, c’est justement parce qu’elles sélectionnent. J’ai fait l’INSA de Lyon : sélection à l’entrée (sur dossier scolaire, notes du bac, et entretien depuis quelques années), première année probatoire... Les grandes écoles se donnent les moyens de leur élitisme, en ne retenant que les élèves les plus prometteurs.
Ensuite effectivement les moyens jouent... la plupart des élèves ont besoin de concret pour rester motivés, de mettre en application ce qu’ils apprennent pour bien le retenir... et ça les universités ne peuvent effectivement pas l’offrir.
Pour moi le problème de l’université, liée à ses faibles moyens, c’est bien l’extrême théoricité de la formation offerte, alors que beaucoup de ces nouveaux bacheliers sont là parce qu’ils n’ont pas été acceptés dans des formations pratiques mais malheureusement sélectives : BTS et DUT sont pris d’assaut par les bons élèves, ce qui fait que ceux qui auraient réellement intérêt à une formation courte se retrouvent faute de mieux sur les bancs de l’université.
Les billets de TGV incluent la réservation, ainsi qu’un supplément spécifique, qui font que le prix du billet est d’une part plus cher, de l’autre non proportionnel au nombre de kilomètres.
Certes les régions ont payé une bonne partie de la ligne, mais la SNCF a acheté seule le matériel roulant, qui coûte cher et qu’il faut bien amortir. Sans compter le coup d’exploitation et de maintenance, qui doit être impeccable vu l’impératif de sécurité quand on va à 320 km/h.
Je ne dis pas que ça excuse un écart de prix aussi important, mais ça l’explique. La SNCF est une entreprise, pas une oeuvre de bienfaisance, il lui faut bien équilibrer les comptes.
Je me suis pour ma part plutôt ennuyée pendant les interminables dialogues des filles... je les ai trouvés beaucoup moins bons, et bien moins drôles que ce à quoi Tarantino m’a habituée, donc ils plombent vraiment le film - qui du coup, doit être bien plus digeste en version courte. Par contre la réalisation est comme d’habitude fabuleuse, la poursuite de voitures de la fin est dantesque, d’une lisibilité exemplaire (Tarantino ne cédant décidément pas à la mode hollywoodienne de la caméra qui bouge dans tous les sens pour les scènes d’action).
Bilan mitigé pour moi, mais j’attends de voir la version courte pour me faire une opinion définitive.
J’ai envoyé un courrier électronique à la mairie de Courbevoie (où je vote aussi), quelques semaines avant le premier tour.
J’ai reçu un joli courrier me disant en gros « on a bien reçu votre plainte, mais on s’en fout. »
Sauf que l’on parle d’un ministre... Les idées rétrogrades proférées par un homme politique lambda sont une chose, celles assénées par un membre du gouvernement en sont une autre.