Je vous rejoins volontiers sur les principes du droit à l’autonomie comme les semenciers qui sapent sciemment toutes les négociations pour normaliser de nouveaux circuits fermés (particulièrement dans le bio). Mais je trouve votre propos un peu chagrin : vous semblez parfois confondre
les causes et les conséquences de certaines dérives industrielles. Dénoncer le désir d’exil (Mars) par l’entreprise d’un nouvel horizon capitaliste, c’est faire fi des visions prolongées d’une humanité fragile qui devrait sauvegarder un potentiel désormais sans limite (considérant le temps non plus comme une limite mais comme un lièvre). Ne pas garder tous ses œufs dans le même panier ! La pénurie ne s’organise que dans le monopole, or seules les industries primaires peuvent asseoir une stratégie de rationalisation sur tout un secteur : pensez-vous que les organes mondiaux de régularisation permettraient de pareilles pratiques ?
Tout cela me fait penser aux « sondages » sortis d’on ne sait où qui affirmaient que 70% des français étaient contre la loi travail.
1- Les sondeurs ont-ils été questionner les manifestants eux-même ? (Échantillon forcément contre mais qui serait quand même intégré sous un même coefficient qu’un autre échantillon... neutre !)
2- Les réponses peuvent être multiples car la loi proposée traitait de nombreux sujets.
3- La compréhension du texte par les personnes interrogées, qui par orgueil n’oseraient avouer qu’elles n’y comprennent rien mais qui par sécurité préféreraient répondre dans le sens de la « pression syndicale ».
4- L’état d’avancement du texte maintes fois amendé au dam de la Droite qui aura finalement décidé de ne plus rien voter.
Bref, le sondage nous a été présenté comme un fait scientifique (généralement les chiffres intimident l’interlocuteur) et donc incontestable, la loi ne devait donc pas passer !