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  • Premier article le 11/11/2005
  • Modérateur depuis le 01/12/2005
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  • Azür 9 novembre 2005 08:27

    Tout cela est bel et bon. Cette analyse comparative particulièrement pointue mérite le détour, et je m’en suis imprimé un exemplaire. Mais je me permets d’attirer l’attention des lecteurs sur un fait qui ne semble choquer personne : la responsabilité des médias dans l’escalade de la violence. Responsabilité ne reposant pas sur la diffusion des images et la relation des faits, car les passer sous silence relèverait de la censure stalinienne ! Ce qui me révulse, c’est l’absence d’esprit critique et donc d’objectivité de ces « bac + x années » qui sont sensés nous informer. Dans la plupart des commentaires, le mot révolte remplace le mot vandalisme. Pourtant c’est uniquement de cela qu’il s’agit : du vandalisme pur et simple.

    En faisant passer du vandalisme pour de la révolte politiquement colorée, on donne une légitimité à des pratiques que la loi et l’étique réprouvent. Et on peut très justement se demander si tous ces intellectuels des beaux quartiers ne craignent inconsciemment des représailles à leur endroit s’ils venaient à se montrer plus objectifs. Il faut appeler les choses par leurs noms. Maintenant, cela ne fait aucunement obstacle à la recherche et à l’explication des tenants et des aboutissants de ces choses, comme tu l’as exposé brillamment dans ton article.

    Par ailleurs, dire comme je l’ai entendu, qu’en brûlant des voitures les jeunes des quartiers défavorisés s’en prennent aux symboles clefs de la société de consommation et de l’argent est d’une crétinerie sans nom. Et quand c’est des universitaires qui professent ce genre d’inepties, l’heure prend une singulière gravité ! Mais soit, chacun est libre de penser ce qu’il veut. Le problème, c’est qu’en face de ces penseurs diplômés, la télévision met le témoignage de madame Trucmuche qui s’est fait cramer sa bagnole et pleure toutes les larmes de son corps parce que le crédit va courir encore dix-huit mois. C’est placer sur un pied d’égalité « Les misérables » et « Détective ». Ce n’est pas comme ça qu’on fait de l’information objective.

    Quand nos responsables de journaux télévisés et nos patrons de presse auront-ils les « cojones » de confronter des courants de pensée différents commentant un même fait ? Moi, j’attend qu’un intellectuel soit invité à un journal télévisé pour dire que les jeunes qui incendient des voitures ne s’en prennent pas aux symboles de la société de consommation et de l’argent, car si c’était le cas ils iraient brûler les berlines garées devant les pavillons des beaux quartiers. Si c’était le cas, ils jetteraient en premier des cocktails Molotov sur les BMW - jantes alu circulant dans les banlieues. Mais à ces dernières ils ne toucheront jamais car elles appartiennent aux caïds et aux « grossistes non enregistrés au registre du commerce spécialisés dans la revente de produits illicites ». Délinquant oui, mais pas suicidaires les p’tits gars !

    Au final, j’ai peur que l’emploi du terme politiquement correct de « révolte » par crainte du mot « vandalisme » nous place dans la même dynamique qu’au temps pas si lointain où des criminels employaient « épuration ethnique » pour ne pas dire « génocide » et ainsi légitimer leurs abominables pratiques...

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