Vous vous méprenez si vous avez compris que je portais un jugement sur l’IVG et le respect de la vie dans mon message.
Mon commentaire parlait seulement de l’utilisation du principe de l’uchronie (principe utilisé par cevennevive que je cite dans mon précédent commentaire), et des conclusions périlleuses qui peuvent en découler. D’autant plus périlleuses quand l’événement modifié dans le passé est d’une importance aussi cruciale que la naissance, ou non, d’un premier enfant... Il faudrait développer pour me faire mieux comprendre, mais ça s’éloignerait beaucoup trop du sujet de l’article.
« En même temps, lorsqu’à 16 ans, un « accident d’adolescente mal informée » m’a donné une fille, qui a aujourd’hui 50 ans, et qui m’a donné à son tour deux petits enfants (adultes), je me dis que peut-être, si l’IVG avait existé, cette branche de la famille n’existerait pas... »
Peut-être que si l’IVG avait existé (et donc votre grossesse à 16 ans aurait été interrompue), vous auriez quand même eu une fille, mais 3 ans plus tard par exemple. Une autre branche de la famille (potentiellement beaucoup plus importante en nombre de personnes que celle existant aujourd’hui) aurait vu le jour. Et en ce moment vous pourriez dire que cette branche de la famille n’aurait pas existé sans l’IVG à 16 ans... Ainsi avec les mêmes « si » et les « peut-être » que vous utilisez, on pourrait envisager que, paradoxalement, le choix de l’IVG à 16 ans aurait pu être le plus prolifique en nombre de vies futures... et donc dans ce cas, « le choix de la vie » aurait finalement « détruit » plus de vies, potentiellement...
Toutes les femmes ayant subi une IVG et qui ont eu un enfant plus tard dans leur vie, peuvent dire que cet enfant n’existerait pas si l’IVG n’avait pas eu lieu auparavant...