oui c’est vrai.
il est bon de rencontrer des gens brillants, qui s’estiment seuls à détenir la vérité.
ils planent du haut de leurs « vérités » à des kilomètres au dessus de mon esprit railleur.
pour ma part je ne détiens aucune vérité.
c’est bien ça qui pour ma part me fait me rire par dessus tout.
vérités de gauche (si tu n’es pas d’accord tu es un salop)
vérités de droite (si tu n’es pas d’accord tu es un con)...
et pourtant, malgré toutes ces vérités : rien n’avance.
(moi compris dans le métro qui veut juste bosser un peu)
ah oui, mais c’est la faute de l’autre bien sûr !
avant tout cela m’agaçait.
maintenant, ça me fait rire.
et pour tout dire je ne sais pas si ce sont les grands moralistes de gauche ou les grands moralistes de droite qui me font rire.
Capitaliste d’état : personne qui vit d’un capital. Tout fonctionnaire (ou presque) ne peut être licencié et dispose donc d’un capital qui lui est versé de manière fractionné, tous les mois. Il connait globalement le montant de son capital, puisque celui-ci n’évolue pas vraiment au mérite mais très souvent à l’ancienneté.
Il est normal donc, que nos amis fassent grève pour défendre leur capital.
Prolétaire libéral : personne qui n’a d’autres ressources que celles de son travail. personne également susceptible de perdre son emploi à tout instant et donc de se retrouver à la rue. Libéral parce que cette même personne est convaincu que l’évolution doit se baser le mérite de chacun, mérite qui s’exprime non dans la rue, mais bien dans l’entreprise.
c’est vrai que c’est chouette de jouer sur les mots.
nb : y’en a marre... je ne l’aurais pas entendu dans les manifs ça ?
- capitaliste d’état : personne qui vit d’un capital qui lui est versé sa vie durant de manière fractionnée (tous les mois). Eu égard au fait qu’un fonctionnaire ne peut pas se faire virer, il s’agit bien d’un capital. Les assurances, banques etc leur offre en conséquence bon nombre d’avantages (gmf & co) auxquels les prolétaires libéraux n’ont pas accès.
- prolétaire libéral : prolétaire car travailleur ne vivant que de son travail. S’il le perd (ce qui est impossible dans la fonction publique, ou presque) il n’a plus de ressources. Libéral : car persuadé que chacun peut accéder par son mérite à la réussite professionnel.