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4141 visites 11 jan. 2007 | 7 réactions | Bandabassotti + Partager
9520 visites 9 jan. 2007 | 68 réactions | Bandabassotti + Partager
Bonjour
Je réagis à cette affirmation qui ne manque pas d’être ? pour le moins contradictoire et elle est dans un certain sens la manifestation de la confusion dans laquelle nous nous trouvons tous.
« »Et les medicaments en vente libre dans les supermarches ? Pourquoi pas ? Pourquoi devrais je payer une marge de 30% a un pharmacien pour de l aspirine ? Mais ne revons pas, les pharmaciens votent UMP !« »"
Déjà qu’il s’agit d’une démache de type libérale.( Il manquent selon le rapport environ 8% de parts de marché aux labos pharmaceutiques. Donc il faut raisonner en termes de marché et de parts de marché) Les labos pharmaceutiques s’en fichent épérdument d’où comment et pourquoi on vend leurs produits, c’est la banalisation du geste commercial dans un domaine où on a affaire avec la santé des individus. Autre chose,d’où sorts tu ce chiffre farfélu d’une marge de 30% que les pharmaciens empocheraient ? Dans certains cas les marges pour les produits déremboursés qui finissent en actes d’automédication s’affichent à 3 chiffres en termes de pourcentage.
Un produit conventionné qu’on obtenait avec une ordonnance et qui coûtait 1 euro, une fois déconvenctionné et déremboursé peut coûter 5 fois plus chèr. Peut-être qu’on va pas enrichir les pharmaciens qui votent UMP pour engraisser les potentats de la grande distribution qui eux aussi votent UMP avec la différence notable que ce sont justement les grand groupes qui décident ce qui est bien pour nous,et de la ligne économique que l’UMP a consigne de nous vendre
Un simple petit exemple : On a mal au crâne et on s’en va peinard s’acheter son tube d’apirine à la superette ou à l’hypér du coin, il est clair qu’un étudiant en médecine ou une infirmière ou un toubib au chômage qui n’ont rien de mieux à faire que de conseiller la gentille clientèle, vont vous conseiller sur votre achat. Faute de professionnel de la santé qui ait encore un soupçon de dignité et de conscience professionnelle, vous pouver toujours vous adresser à une personne bien stréssée et mal dans sa peau , obligé par contrat de sourire même à la maison et en dormant, (caissières et employés de grandes surfaces)de vous conseiller sur vos achats medicamenteux. C’est sûr, vous allez sortir du magazin avec tout ce dont vous avez besoin et que vous entasserez dans votre armoire à pharmacie, et peut-être, avec votre tube d’aspirine.En suite vous aurez certainement mal aux poches ! Par contre vous n’aurez pas droit à la seule acquisition la plus importante. Un diagnostic même minimale qu’un pharmacien vous fait avant de vous vendre quoi que ce soit. " De l’aspirine ? Vous avez mal où ? Vous êtès allergique ? Vous avez consulté un médecin ? Ca vous arrive souvent ?"
Certes la grande surface c’est tellement partique et rapide...
Bonjour
Je ne pense pas que tu a sais la teneur de l’article !
Le but de mon post n’est pas tant de mettre l’accent sur le petite bobos mais carrément sur la révolution philosophique qui va concerner la pratique et la déontologie médicale dans les années à venir.
Ici ne s’agit pas du fait d’aller consulter pour un oui ou pour un non. D’abord il faudra se mettre d’accord sur le sens qu’on veut donner au mot « économie » quand on parle de consommation de médicaments.
Le noyau du sujet est la libéralisation et donc des tarifs de tous les actes médicaux, de la consultation,au diagnostic, à la prescription, à la délivrance à la prise de médicaments et au suivis du cursus de la pathologie.
Toutes ses pratiques risquent d’instaurer à brève échéance un système de Santé non plus à deux vitesses mais, carrement « à plusieurs entrées » ce qui revient à dire que chacun pourra entrer dans une tranche de soins en fonction de ses revenus et en fonction de sa condition sociale.
La question de fond est la suivante : La Santé est-elle une marchandise comme les autres ?
A titre de contribution supplémentaire j’ajoute cet article de Michel Husson a paraître dans le numéro de février dans la revue POLITIS .
L’une des figures favorites de la rhétorique néo-libérale consiste à faire porter la responsabilité de leur sort sur les groupes et individus dominés. Elle s’appuie souvent sur leur tendance à rationaliser les situations vécues en désignant des boucs émissaires proches. Il y a là un des obstacles les plus efficaces à une prise de conscience radicale. Ainsi on opposera à l’action des Enfants de Don Quichotte le comportement des SDF qui refuseraient majoritairement les occasions qui leur sont offertes de se réinsérer. Les aides dont ils peuvent bénéficier devraient être supprimées car elles ont comme effet pervers de les maintenir dans leur situation. On retrouve cette même notion de « trappes » à propose des « bénéficiaires » du RMI ou des Assedic : les assister, c’est les encourager à ne pas s’en sortir. Tel est le fond de la théorie économique qui explique le chômage par la « générosité » des indemnités et donne ainsi un habillage scientifique à l’idée que les « assistés » sont majoritairement des tricheurs. Si cela ne suffit pas, on insiste lourdement sur les cas de fraude au RMI ou aux Assedic pour monter les salariés pauvres contre les chômeurs, ces profiteurs qui se débrouillent pour vivre aussi bien qu’eux - ou aussi mal - sans se donner la peine de travailler. Le discours sur la valeur travail n’a pas d’autre signification. Bien entendu, ces théories sont infirmées par les faits. L’immense majorité des « exclus » ne souhaite évidemment pas l’être : dès que la situation du marché du travail s’améliore, ils y retournent. Beaucoup de salariés mal payés (et surtout des salariées) occupent un emploi qui ne leur procure pas de supplément de revenu, sans parler des 30 % de SDF qui disposent d’un emploi. Une autre figure de cette rhétorique fait des insiders - ceux qui disposent de statuts protégés - les responsables des malheurs des outsiders, victimes de la précarisation. En langage simple, cela donne : « Si vous avez une formation supérieure, 40 ans ou plus, un bon salaire, une famille, la France est un endroit formidable. Alors que 2,5 millions de vos compatriotes sont au chômage, les salariés, dont vous êtes, peuvent prétendre à 180 heures supplémentaires (un mois entier) de congés par an sans réduction de salaire grâce aux 35 heures » [2]. Cette argumentation prend cyniquement l’effet pour la cause. La segmentation des marchés du travail est un phénomène incontestable mais cette situation ne résulte pas de la préservation égoïste par les insiders d’avantages au demeurant largement écornés. Elle découle d’une résistance inégale à l’offensive néo-libérale qui avance de manière inexorable, mais à pas de tortue. La tactique employée est alors celle de l’encerclement. Elle consiste à développer, à la périphérie du CDI, des contrats plus flexibles, ciblés sur certaines catégories (jeunes, femmes, seniors, immigrés) qui sont en somme les vecteurs des mutations de l’emploi. De cette manière, il est possible de contaminer progressivement le marché du travail. Le processus de flexibilisation suit cette logique un peu partout. L’OCDE constate ainsi « une certaine convergence en matière de rigueur de la LPE », les pays les plus rigides s’alignant progressivement sur les plus flexibles. Mais « dans la plupart des cas, les réformes ont visé à faciliter le recours à des formes d’emploi temporaire mais n’ont pratiquement pas affecté les dispositions relatives à l’emploi régulier ou permanent ». Par un retournement dont la rhétorique libérale a le secret, les effets nocifs des réformes sont invoqués pour justifier l’extension à tous les salariés de ce qui a conduit à dégrader la situation de certains d’entre eux. La mise en échec du CPE a déstabilisé cette tactique en refusant la représentation libérale qui vise à opposer les « nantis » et les « exclus » et en adoptant un point de vue solidaire parfaitement rationnel. Ce type de mobilisation est le seul moyen de bousculer le discours néo-libéral. Elle passe par la mise en avant de revendications unifiantes qui tracent des perspectives alternatives et aident à construire une vision du monde anti-libérale. Le CDI pour tous, l’indexation du Smic et des minima sociaux sur le résultat des entreprises, voilà quelques exemples de propositions qui auraient dû et auraient pu être les axes d’une candidature unitaire.
Michel Husson
Bonjour Je vais bien entendu vous répondre point par point
« Vous montrez le discours classique qui a défaut d’arguments porte des jugements sur l’intelligence et les connaissances de votre interlocuteur ».
C’est bien possible ! Mon interlocuteur n’avait qu’à s’en tenir aux termes de l’article et pas s’en prendre à moi personnellement en me reprochant mon appartenance à ce pays, mon salaire, des prétendus privilèges dus à ma position de fonctionnaire. Oui, je porte un jugement sur l’intelligence de mon interlocuteur car, ce dernier n’a rien apporté de plus au débat. Horsmis l’invective, le soupçon, la stigmatisation et une bonne dose de mauvais foi. En plus de n’avoir pas compris, ni saisi l’essence du débat lui même . Ce ne sont pas les critiques qui me font peur, mais j’ai horreur de la stupidité.
« Quand aux sous entendus sur les opinions racistes de vos contradicteurs sachez que moi aussi je suis lié à une personne venant d’une famille d’immigrés. Pourtant ceux ci ont bien compris qu’on ne peut accueillir et loger tout le monde. Vous semblez en etre moins convaincu. »
Mais il n’y a pas de sous entendus concernant les opinions raciste, d’ailleurs je n’utilise pas ce mot, mais celui de frustrés. Mot qui convient le mieux pour désigner une frange de la population Française, car j’associe le mot racisme, à des mouvement idéologiques de type existentialiste qui occultent sciemment, tout en faisant levier sur le facteur économique qui enduit aux pratiques racistes et à leur exploitation sans en expliquer pour autant les raisons. Car il n’y a pas de vrais raison. Donc je préfère le mot frustré. On peut faire encore plus simple, pour être raciste selon l’imaginaire collectif il suffit de ne pas aimer son voisin de palier (français) parce que il a un accent du sud-ouest. C’est idiot certes mais c’est la définition la plus proche du racisme bête et aveugle, donc stupide et pas intelligent.
A moi personnellement les formules pré-machées, prédigérées et pré pensées fournie en kit clés en mains ne me satisfent pas. Je peux comprendre que la formule « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde » fasse rêver et couler des océans d’encre. Comme dirait l’autre, ça se discute. Et heureusement ! Effectivement je ne suis pas convaincu ni de la valeur de la formule, ni de la mise en pratique des moyens pour y parvenir. Déjà il faudra se poser la question sur le pourquoi un jour on décide d’émigrer. Il se trouve que dans certains pays le seuil de tolérance est dépassé, on ne peut plus survivre, je dis bien survivre, tout est mieux et plus supportable à n’importe quelle condition ailleurs que de mourir de faim chez soi. Il n’y a pas d’honneur. Le seul fait d’avoir un robinet qui crache de l’eau plombée ici en France est toujours mieux que de se taper plusieurs Kilomètres par jour pour ce procure un liquide vital que nous autres on n’utiliserait même pas pour laver nos voitures. La cause primaire de l’immigration est la paupérisation des 4/6 de l’Humanité. Une autre raison, et, de cette raison personne n’en parle, mais il faut savoir que il y a une demande d’immigration, ou plus précisément une demande de main d’œuvre étrangère, qui elle à la grande qualité de ne pas rechigner à la tache, de ne pas se plaindre et de fournir un rapport productivité- rentabilité qui ne serait pas possible avec des travailleurs bien de chez nous. J’arrête là mais les raisons de l’immigration ne sont pas celles aux quelles le politiquement correct nous habitue tous les jours. Si vous le voulez bien on y reviendra pour développer ultérieurement ce volet.
« Je ne me fait pas d’illusions, nous ne serons pas d’accord vous et moi de toute façon. Mais n’oubliez pas que jamais l’état (je dirais même un état) n’a aidé autant les personnes avec des revenus modestes, sans revenus, ou étrangers : logement, rmi, aides diverses, couvertures médicales. Qui fait mieux que la France ? »
Mais moi je ne cherche pas a être d’accord, ou en désaccord, j’ai simplement procédé à un état des lieux sur une situation que je vis au quotidien de par mon travail. Les discours franchouillards du type « qui fait mieux que la France ? » n’ont pas de prise car il s’agit de ce qui n’est pas fait. Or, le qui fait mieux que la France, est démenti par les faits intangibles que dans notre pays il y a, selon les dernière estimations, entre 1.4 et 1.9 millions de demandes de logement en attente, pour une population résidente sur le sol Français de 7 millions de personnes si on prend en compte seulement ceux qui ont un revenu égal ou inférieur au seuil de pauvreté, 650 euros, (RMI, ASSEDIC et autres allocations). Cette somme de 7 millions devient presque le double, 13 millions, si on prend en compte tous ceux qui ont un revenu équivalent au SMIC, donc une fourchette comprise entre les 650 et 1200 euros par mois. Donc le « qui fait mieux que la France »laisse le temps qu’il trouve car on assiste à une progression de la paupérisation, même en ayant un travail et des revenus corrects. Alors il faut aller chercher les causes des problèmes du logement ailleurs, la crise du logement n’est pas une cause de la paupérisation mais un des effets . Maintenant il faut trouver la cause de la paupérisation qui elle n’est pas non plus une cause mais un effet du chômage de masse et de la précarisation de l’emploi. A partir de ces bases on peut commencer à y voir un peu plus clair. Là aussi si vous le voulez bien , on pourrait développer cet aspect ultérieurement et plus sereinement.
« Le logement social a un coût, surtout quand un nombre toujours croissant de ses bénéficiaires n’ont pas de revenus. Il faut bien financer ces logements. Et avec quel argent ? »
Bien sûr ! le mètre cube du clos et du couvert (jargon HLM) à un coût, ce coût est financé par les impôts, or, plus il y a de gens au travail, plus l’impôt à de chances d’entrer dans les caisses de l’Etat.. Utilisons les mots selon le sens qu’il ont dans la réalité. Pourquoi parler de « bénéficiaires ? » on est bénéficiaire une fois qu’on occupe le logement pas avant ! On bénéfice d’un logement aux termes de la Loi et pas à la tête du client. Et selon la règle du premier arrivé du premier servi, autrement dit la liste d’attente qui fait fois et qui garantit un minimum de démocratie, et en suite sur la base des revenus. Il me semble logique que quelqu’un qui est en grande détresse ait lui aussi le droit de se loger. Pour ceux qui sont des cas désespérés il y a des associations qui se portent garantes et qui permettent une accession au logement social un peu plus rapide car des quotas pour les cas difficiles sont prévus. Je suis étonné du fait que ce sujet attise les passions sans pour autant savoir de quoi on parle exactement. La composition moyenne d’un « immeuble social » dans un quartier de logements sociaux est en moyenne la suivante entre 30 et 40% de femmes seules avec enfants à charge , entre 15 et 20% de personnes âgées avec une pension minimale, entre 15 et 20% de jeunes au chômage, quelques étudiants entre 2 et 5% de personnes handicapées dont une part importante de cas relevènt de la psychiatrie, le reste ce sont des gens « normaux et des familles normales ». Avant de me tancer et de me faire dire ce que je ‘ai pas dit , cette réalité n’est pas uniforme sur le territoire mais, bel et bien concentrée dans ce que j’appelle les quartier pourris et le logements pourris qui semblent vous froisser. J’y viens
« Des quartiers pourris ? Ceci est surtout du aux habitants non ? Pour des raisons de coût les grands ensembles sont plus rentables que des milliers de maisons individuelles. C’est moche, mais c’est comme cela. Ces ensembles ou ses quartiers sont réhabilites périodiquement, j’en ai l’exemple dans ma région. Pourtant ceux ci sont dégradés par leurs habitants... »
Certes la dégradation est due en partie à certains habitants, mais pas à tous, donc ne stigmatisons pas et ne nourrissons pas les clichés et les lieux communs. La notion de rentabilité dans le domaine du service public n’a pas tout simplement de sens. En plus il faut savoir comment ont été construits ces bâtiments à une certaine époque. Pas d’isolation phonique, pas de volets, pas de lumière du jour dans les cages d’escaliers, des immeubles totalement déshumanisés avec plusieurs dizaines de logements par entrée. Curieusement les dégradations on commencé avec l’avent du chômage et les attroupement dans les halls. N e pas confondre dégradation et vétusté, la plus part de ces logements et de ces immeubles son vétustes. Autre chose que le commun des mortel ne connaît pas forcément, les HLM ne sont tous pas de OFFICES PUBLIQUES , il y a des HLM qui sont la propriété de bailleurs sociaux privés et ce sont ces derniers qui sont les plus délabrés car eux n’ont pas les obligations d’un Office Publique et leurs barèmes de réhabilitation ne sont pas ceux imposés aux Offices Publiques. Ces bailleurs privés, peuvent entrer dans un optique de rentabilité et trier leurs locataires. Ces établissements ont des prestations minimales, souvent pas de gardiens d’immeuble, des équipe de nettoyage appartenant à des société privées avec des prix du privé.
Autre chose il y a une différence substantielle entre une Réhabilitation et une Rénovation et la notion de « périodiquement » est de l’ordre de 20 ans. Ce qui en termes plus clairs, une simple rénovation peut très bien se dérouler sur plusieurs années, une année on remplace les lavabos, une autre année on pose les volets, une autre année les cuvettes WC et ainsi de suite, car tous ces équipements ont une durée de vie pré établie qui va de pair avec les temps d’amortissement des emprunts.
Une Réhabilitation ne peut pas être périodique car comme son nom l’indique on réhabilite un habitat dans son intégralité en genéral il s’agit d’une remise aux normes sur des équipement comme l’électricité, la plomberie, les sols, le chauffage, les façades, les espaces verts, les sous-sols. Et cette réhabilitation ne peut qu’intervenir qu’une fois dans la vie d’un immeuble ou un groupe d’immeuble et le tout dépend d’une enveloppe décidé et budgétisée plusieurs années à l’avance, ce qui revient à dire que plusieurs gouvernements peuvent se succéder et chaque gouvernement peut ajouter ou enlever de l’argent à cette enveloppe , Des quartiers pourris ? Ceci est surtout du aux habitants non ? Pour des raisons de coût les grands ensembles sont plus rentables que des milliers de maisons individuelles. C’est moche, mais c’est comme cela. Ces ensembles ou ses quartiers sont réhabilites périodiquement, j’en ai l’exemple dans ma région. Pourtant ceux ci sont dégradés par leurs habitants... voir carrément stopper le projet
« Mais je n’ai pas changé d’avis : priorité aux personnes francaises ou payants des impots en france, aux personnes ayant un revenu en rappport avec les criteres hlm (qu’il faut peut etre revoir). Cela n’est pas du racisme, c’est prendre le probleme par le debut, plutot qu’affirmer qu’on va aider tout le monde, et fournir un logement de qualité à chaque demandeur. (pour l’anecdote, j’ai été choqué par un sdf qui affirmait à la tv :« si on me donne un logement je quitte les campements, mais si c’est pour aller dans un centre ou une asso, c’est non » ; les logements gratuits moi aussi j’en veux). »
Je crois qu’il y a là un léger problème et une conséquent confusion des genres, toute proportions gardées, bien entendu. Les personnes payant un impôts en France, s’appellent les contribuables imposables et le fisc ne fait pas différence entre un contribuable imposable Français de souche, un Français naturalisé et un étranger. Du moment qu’il y a un revenu imposable les différence s’estompent. A votre charge de m’expliquer ce que ça veut dire avoir un revenu en rapport avec les critères HLM , quand l’offre de logement de type HLM est on ne peut pas plus varié et comme j’ai dit et je le répète , un loyer HLM peut varier d’un coefficient de 1 à 5 selon la taille du logement. Du simple studio au T7 en passant par tous les barèmes de confort pour un logement de même taille. On peut avoir un différence de prix du simple au quadruple pour de logements de même taille. Ca dépend d’une foule de critères, ce n’est pas si simple qu’en en a l’air. Le noyau de notre débat est sur la destination et sur la qualité des logements que le Ministre Borloo se targue d’avoir mis sur le marché, on est loin du logement social dont tout le monde a une idée qui ne correspond pas à la réalité, car cette réalité est multiple. L’ossature de mon article dit clairement que les logements dont parle le ministre ne correspondent pas à la réalité du moment, car il exclu de fait les couches las plus démunies de la population. Donc il ne s’agit pas de logements gratuits, je n’ai jamais dit une chose pareille. Il me semble normal que un personne normalement constitué préfère quitter une tente pour aller dans un vrai logement, où vous avez entendu que le logement était gratuit ?
Bonjour
L’intolèrance est un cercle vicieux, j’ai fait l’exemple de la soupe au cochon pour une raison simple en partant d’un constat encore plus simple.
On discrimine en fonction de sa réligion, or la stupidité d’un telle démarche fait en sorte que si quelcun qui a faim et s’approche de la marmite avec un accent on finira par lui demander ses papiers (toujours si il en a en sa possession)Suivant cette logique et portant des exemples qui ont en commun la même démarche stupide et idiote qu’il y a des organisations musulmanes et juives qui donnent de la soupe sans cochon, on finira immancablement par aller toujours plus loin dans cette pratique. Aujourd’hui c’est la réligion, démain l’appartenance politique, la couleur de la peau. Puis viendra le tour de discriminer en fonction des revenus, puis en fonction des quarties de sang, puis en fonction de son état de santé etc.. Cette situation c’est déjà produite, il paraît que la leçon n’a servi à rien.
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