Alliant harmonieusement le physique et l’intelligence, j’ai la chance d’être à la fois un très grand philosophe et un très bel homme. Je suis de plus doté d’une très grande modestie.
C’est en fait un honneur que de se faire insulter par un type comme Adler qui n’a pas hésité à employer une expression tiré de l’arsenal antisémité des années 30 à propos de Rony Braumann (il l’a traité de "traître juif’) sans q’aucun des donneurs de leçon de la droite bien pensante (Asko, Elisabeth Lévy, P. Cohen et consorts) n’y trouve rien à redire.
Que M. Adler applique ses leçons à lui-même et mette un terme définitif à sa carrière de vieux stalinien, reconverti dans la défense des USA et d’Israël.
PS : Elisabeth Lévy a bien le droit d’être une menteuse et une imbécile. Et moi de la conchier.
Pas d’accord. Qu’il faille historiciser, c’est-à-dire replacer dans l’histoire, l’antisémitisme, l’expliquer (n’en déplaise à certains), bien sûr. Mais le présenter comme une simple réaction au judaïsme est aussi débile et douteux du point de vue moral que de le présenter comme une force démoniaque, éternelle, prête à ressurgir à chaque instant, pour submerger le monde.
De ce point de vue là, il faut absolument lire le livre de Hannah Arendt sur l’antisémitisme et en particulier sa lumineuse préface qui fait justice d’un certain nombres de mythes chers aussi bien aux antisémites qu’à une certaine historiographie sioniste (mythes du bouc émissaire, de l’antisémitisme éternel et inexplicable, de Marx antisémite ....).