Bayrem

Bonjour ! C’est le seul regret que j’ai eu en postant l’article avant de le réviser. J’allais ajouter une phrase pour dire que je parle en mon nom et pas au nom de tous les immigrés. Tant pis, je la mettrai dans la version finale que je vais envoyer à M. le ministre. 

Je te remercie pour ton commentaire. On peut en discuter largement si tu veux. Effectivement, il faut se respecter soi même. On a l’impression de trahir son pays comme tu dis. Mais il faut que vous vous demandez pourquoi les immigrés quittent leurs pays. Personne n’a envie de lâché derrière soi sa famille, ses amis, sa terre comme dirait l’autre, sa culture ... Si vous allez en voyage en Tunisie, regardez la population, écoutez les et discuter vous comprendrez peut être.

Si par contre on arrive à faire le travail sur soi même de se dire : ce n’est pas parce que je commence à comprendre et assimiler la culture française que je trahis mon propre pays. Les deux cultures ne sont pas fondamentalement en opposition : elles se complètent. Ensuite, la majorité des immigrés n’ont pas les moyens culturels de réussir cette alchimie parce que c’est difficile. Quand à mon futur fils ou fille, de mère française, je lui donnerai le cadre culturel français, pour qu’il ne soit pas perdu.

Mais si moi même je ne suis pas perdu, alors il ne le sera pas.

Et je voudrai ajouter que je parle qu’en mon nom, je ne représente pas tous les immigrés.

Finalement, je suis d’accord avec toi sur le dernier point : à tous les immigrés, je leur dis il faut arrêter de pleurnicher, de remplir sa part de contrat (s’intégrer et accepter la culture "française) et de demander ses droits comme tout autre citoyen français. Ce n’est pas là le sens de liberté, égalité, fraternité ?

Qu’est ce que vous en savez que je ne lui ai pas écrit ? J’en publierai une dès que j’aurai l’occasion de le faire. Dans ma lettre, j’ai bien fait attention à ne pas porter de jugement de valeur mais juste de rendre compte de la situation.

J’ai le droit d’interpeller un ministre français puisque justement, on a la chance d’être dans un état de droit.

Si je n’étais pas content, je ne serai plus là. Mais il y a forcément des bonnes choses en France qui devient petit à petit mon pays d’accueil.

Je me demande si tu as lu la lettre jusqu’au bout, parce que justement, je ne veux pas m’enfermer dans une vision communautariste. Le fait de sortir de sa communauté (sans pour autant l’abondonner) est un gage non ?

Lisez bien le texte avant de vous arrêter aux a priori.

Pour le ministre, ce n’est pas parce que 99,98% des gens le soutiennent qu’il a raison (et j’en sais quelque chose 

Je n’ai aucun droit de demander l’ouverture des frontières. C’est pour bien préciser que je ne suis pas sectaire comme les pro « immigration ».

Bien évidemment, mais c’est implicite dans « débat national ». Dans National : il y a français.