Pour qu’une entreprise produise et gagne de l’argent, il faut qu’elle vende. Et pour qu’elle puisse vendre il lui faut des consommateurs solvables. Sinon elle coule.
Beaucoup semblent l’oublier.
Il faut donc s’adapter à une situation totalement inédite (historiquement, on n’a jamais été confronté à cela) qui appelle des solution inédites.
Un simple constat ne relève pas du débat démocratique...Votre propos (comme celui d’autres intervenants) relève du procès d’intention.
Pour prendre un exemple simple De nombreux emplois sont détruits par le seul fait du progrès technologique.
C’est un fait, un constat. Que voulez-vous faire ? revenir à la lampe à pétrole ?
Dans ces conditions, on fait appel à l’imagination et on met en place de nouvelles règles. Et on invente autre chose.
(je ne parle pas de la « réforme » en cours qui n’en est d’ailleurs pas une et dont on peut raisonnablement penser qu’elle ne sera jamais mise en application).
Je vous ferais remarquer que Didier cozin parle de la "législation
du travail" et non du Code du Travail qui, au demeurant, ne rassemble
qu’une partie du droit du Travail.
Le Code du travail en tant
que tel ne représente que la partie émergée de l’iceberg, l’essentiel se
trouvant dans les nombreux (en quantité et en genre) accords collectifs
qu’il faut articuler entre eux selon des modalités elles-mêmes
complexes.
De la même manière, l’essentiel du droit de
l’urbanisme ne se trouve pas dans le code du même nom. Si je veux savoir si
un permis de construire va m’être refusé ou non, c’est dans le Plan
local d’urbanisme que je dois avant tout me plonger pour le savoir...
Une
des toutes premières lois françaises en matière de droit du travail
date même d’avant la Révolution de 1848. C’est une loi du 22 mars 1841
qui a interdit le travail des enfants de moins de 8 ans. La naissance
des grands syndicats c’est 1884, puis il y a eu 1892 sur la durée du
travail. Et j’en passe...
La législation du travail date bien du 19ème siècle...
Mais
là n’est pas la question. Le propos de l’article était de montrer que
la législation telle qu’elle existe aujourd’hui est totalement
inadaptée au contexte économique actuel.
C’est un fait et rien d’autre.
Il va donc falloir imaginer autre chose...Que vous le vouliez ou non.