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Belibaste

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  • Belibaste 15 mars 2015 09:38

    @Emmanuel Aguéra

    Vous ne voulez donc pas savoir que la mémoire historique est un excellent outil scientifique dans le domaine de la politique. Les chercheurs ont raison de la rappeler et de se référer à un ouvrage comme La main droite de Dieu dont vous trouverez en ligne un chapitre très intéressant :

    http://michel.delord.free.fr/maindroite.pdf

    On a largement étouffé cette mémoire dans les années 1970-80 lors de la formation de l’Union de la Gauche suivie des élections présidentielles de 1981 et 1988. Autrement, les électeurs de gauche auraient-ils voté pour un ancien de Vichy décoré de la Francisque devenu par la suite ministre pendant la guerre d’Algérie ?

    Hollande, Royal, Fabius... faisaient déjà partie de l’entourage de François Mitterrand lorsque l’opération de promotion du FN a été lancée en 1982. Sapin, Bartolone... étaient déjà députés, et Jospin était premier secrétaire du Parti Socialiste.



  • Belibaste 14 avril 2014 11:29

    Merci pour cette précision.

    A propos de l’espace-temps spinoriel. J’ai trouvé une excellente introduction dans la postface de Luis Gonzalez-Mestres au livre des frères Bogdanov Le mystère du satellite Planck (Eyrolles, 2013). Il mentionne la direction d’espace privilégiée, mais malheureusement il n’en expose pas les détails.



  • Belibaste 14 avril 2014 10:36

    Et plus récemment, appelant à une réunion sur le sujet Conditions de travail, conditions d’études : Une urgence, combattre ensemble leur dégradation !

    http://paris.demosphere.eu/rv/32356

    une intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche (FSU, CGT, UNSA, Solidaires, UNEF) écrivait :

    Précarité, dégradation du pouvoir d’achat des salariés, gels d’emploi, évolution de la nature des métiers, changement des méthodes de travail, multiplicité des évaluations, courses aux contrats, rédactions incessantes de dossiers, restructurations, dégradation des services de santé préventive, perte de sens du travail ... tout cela conduit à des situations de difficulté sociale, de détresse psychologique, de troubles musculo-squelettiques (TMS), de harcèlement au travail, de « burn out », de comportements suicidaires - avec ou non passage à l’acte -, de prises de médicaments (anti-dépresseurs, anti-douleurs...).

    (...)

    Les conditions d’études des étudiants ne sont pas épargnées. (...) Le stress chez les étudiants n’a jamais été aussi fort et leur taux d’échec s’en ressent, augmentant ces dernières années. Les études riment aussi pour certains avec insomnies, déprimes temporaires, dépressions, pensées suicidaires, automédication...



  • Belibaste 14 avril 2014 10:23

    A Universitaire,

    Votre dernier commentaire me fait penser que ce genre de situations ont pu être le début d’un processus de dégradation plus général. Voici ce qu’écrivait début février le syndicat CGT de la recherche :

    http://websyndicats.vjf.cnrs.fr/sntrscgt/spip.php?article1213

    COMMUNIQUE DU SNTRS-CGT

    SOUFFRANCE AU TRAVAIL AU CNRS

    Sommes-nous au début d’une vague de suicide ?

    La survenue, pour le seul mois de janvier 2014, de trois suicides de personnels travaillant dans des laboratoires et l’administration du CNRS (Rennes, Annecy, Meudon) nous inquiètent sérieusement. Même si les facteurs qui ont conduit à ces drames ne sont pas encore connus, deux de ces collègues étaient en congés de maladie.

    La Direction du CNRS et le Ministère ne doivent pas prendre la situation à la légère. Ils doivent tenir compte de la souffrance au travail qui se manifeste dans les laboratoires et les services, notamment en révisant leurs objectifs de réduction d’emplois et en donnant les moyens aux Comités d’Hygiène, de Sécurité et de Conditions de Travail d’exercer toutes leurs prérogatives.

    La Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) rebaptisée Modernisation de l’Action Publique (MAP) par le gouvernement Ayrault a des conséquences directes sur le mal être au travail et l’augmentation des risques psychosociaux.

    Au CNRS, le budget 2014 va accentuer ces difficultés du fait des suppressions massives d’emplois. En 2014, le CNRS va perdre 842 emplois (102 fonctionnaires et 740 CDD payés sur la subvention d’Etat. Les conditions de travail vont s’en ressentir sérieusement car il sera difficile d’effectuer le remplacement de toutes les absences. L’emploi précaire restera à un haut niveau en raison du nombre important de CDD payés sur les ressources propres des laboratoires.

    La dégradation des conditions de travail au CNRS est aussi la conséquence du mode de management qui renforce le poids de la hiérarchie et des outils de contrôle, la pression pour la réalisation d’objectifs, la course aux publications et à l’obtention de contrats,…

    La Direction du CNRS nie la dégradation des conditions de travail bien que les signaux d’alerte se multiplient : arrêts de maladie, dépressions, augmentation des cas de souffrance et de harcèlements au travail déclarés auprès des DRH, de la médiatrice du CNRS et auprès du SNTRS-CGT. Il est temps de rendre publics les travaux du CNAM sur la souffrance des chercheurs et de lancer la même étude pour les ingénieurs, techniciens et administratifs. Les procédures mises en place par la direction, circulaire sur les risques psychosociaux et cellule de veille sont insuffisantes et peu efficaces. Il est temps de s’attaquer aux causes des risques psychosociaux et non à leurs seuls symptômes.

    Villejuif, le 7 février 2014





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