Je suis né en 1950. Après plusieurs expériences professionnelles (mécanique, agriculture, ...) j’ai repris mes études universitaires à 30 ans. Je suis actuellement professeur d’automatique à l’Université Bordeaux 1.
Merci pour ce témoignage qui montre comment la loi Pecresse donne aux industriels locaux les moyens de pression sur l’Université locale. Avant cette loi LRU, seuls les grands groupes nationaux ou internationaux pouvaient exercer leur chantage, par le biais des organismes nationaux tels certaines sections du CNRS, de l’INSERM, ...
Je rappelerai les exemples de Christian Vélot, Pierre Méneton(1) et le mien (http://perso.numericable.fr/benoit-be). Vous trouverez sur le site web de la fondation Sciences Citoyenne (http://sciencescitoyennes.org) des pétitions à signer, ainsi qu’une invitation à une journée table ronde au Sénat sur les lanceurs d’alerte.
(1) Pierre Meneton vient d’être relaxé par le tribunal de grande instance de Paris. Le lobby du sel l’accusait de diffamation pour avoir dénoncé les dangers de l’excès de sel.
Au sujet de « la limite qui sépare le pouvoir économique, le pouvoir politique et le discours scientifique », je rappelle la lutte des lanceurs d’alerte :
« D’où une interrogation sur un éventuel second degré et un Attali suffisamment génial pour avoir manipulé ce beau monde et livré un cadeau empoisonné à notre Président. »
Le génie d’Attali est-il d’avoir imaginé un tel second degré ?
Sa folie d’avoir cru que tout le monde le verrait ?
Sincèrement, si la croissance est à ce prix, quel en est l’intérêt ?
Le débat politique de fond reste ouvert entre les partisans de la repartition sociale des richesses existantes et les tenants de la régression sociale pour stimuler la croissance de la production dont les richesses pourront être réparties plus tard !
Le mérite de ce rapport est d’expliquer clairement le coût social immédiat de la poursuite d’une croissance que l’on n’atteindra peut-être demain et dont on répartira les richesses à tous, éventuellement après-demain.