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Benoît PETIT

Benoît PETIT

30 ans, Aix-en-Provence, doctorant en droit privé.
Ecologiste et social-démocrate.
CAP21-MoDem, et Vice-président du MoDem13

"L’Homme naît débiteur de l’association humaine" (Léon Bourgeois)

http://benoit.petit.over-blog.fr
 
 

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  • Premier article le 28/11/2006
  • Modérateur depuis le 25/11/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique







Derniers commentaires



  • Benoît PETIT Benoît PETIT 30 juillet 2007 20:22

    Plus que de beaucoup d’énergie, le développement demande beaucoup d’intelligence et de précaution.

    Je ne suis pas d’accord avec vous en ce qui concerne la minimisation du potentiel de l’énergie solaire, surtout en ce qui concerne des pays comme la Lybie, et plus généralement africains.

    La demande énergétique de la Lybie n’est pas la même que celle de la France... étant considérablement plus faible (en raison notamment du peu d’instrialisation du pays), le solaire est tout a fait en mesure de répondre à ses besoins et permettre un développement... vu d’ou partirait la Lybie, il est possible pour ce pays de planifier un vrai développement durable (respect de l’environnement, politique énergétique de proximité, etc...) sur son fondement.

    Enfin, la communauté scientifique a validé l’affirmation (théorique certes... et heureusement) selon laquelle si l’ensemble du Sahara était couverte de panneaux solaires, cela produirait 24 fois la consommation énergétique mondiale et annuelle (toutes sources énergétiques confondues)... cela laisse entrevoir le potentiel du solaire dans un pays comme la Lybie.

    A force de s’autopersuader que seul le nucléaire est une énergie efficace (énergie non renouvelable, du reste), l’on dessert l’ensemble des énergies renouvelables, notamment en créant des faux-clichés... Beaucoup de pays, y compris européens, ont compris que tout cela était de l’esbrouffe...



  • Benoît PETIT Benoît PETIT 30 juillet 2007 20:10

    N’étant pas physicien, je ne peux vous donner de détails techniques sur le processus de migration du nucléaire civil vers le nucléaire militaire.

    Mais les propos de Georges CHARPAK, Prix Nobel de physique sont clairs :

    « Il existe toujours un lien entre les deux (civil et militaire), car le combustible idéal pour faire des bombes, c’est le plutonium. C’est-à-dire le résidu du fonctionnement d’une centrale. » Georges Charpak

    Ce que je peux vous donner comme éléments est de nature plus juridique :

    1°/ les technologies sont très proches, ce qui a conduit l’Etat français à classer « Secret Défense » tout ce qui concerne de près ou de loin, au nucléaire civil

    2°/ l’Agence Internationale de l’Energie Atomique est particulièrement vigilente sur la manière dont certains pays utilisent leur nucléaire civil, justement en raison des risques de migration vers le nucléaire militaire. C’est également la raison principale pour laquelle la communauté internationale et Israël s’opposent à ce que l’Iran dispose du nucléaire civil.

    Kadhafi a toujours cherché à disposer du nucléaire militaire (officiellement jusqu’en 2003), notamment par le biais du nucléaire civil (l’opposition de la communauté internationale jusqu’à présent l’en a empêché). N’oublions pas que Kadhafi est sans aucun doute l’un des dictateurs les plus dangereux de la planete, dont les actes et les propos ont toujours été violents à l’égard des américains et leurs alliés. Mais il a pour lui d’être un acteur incontournable dans les relations avec le monde arabe, faisant payer très cher ses interventions en matière de prises d’otage ou de relations commerciales. D’ailleurs, c’est sans doute l’une des raisons essentielles pour lesquelles les administrations Reagan, Bush (père et fils) et Clinton ont choisi de ne pas le mettre totalement « hors jeu ».

    Enfin, en ce qui concerne la mise sous influence de la Lybie, il faut signaler que AREVA est incontournable dans la maîtrise et l’exploitation financière et technique de l’exploitation de ses centrales. Dès lors, si la politique énergétique de la Lybie se développe à partir du nucléaire civil, la France et AREVA profiteront d’une forte influence sur elle. La situation économique de la Lybie ne lui permet pas de s’autonomiser dans la gestion de son futur parc nucléaire.



  • Benoît PETIT Benoît PETIT 30 juillet 2007 15:23

    @lerma

    Si votre propos vise à nier l’existence d’un néo-colonialisme français en Afrique depuis la décolonisation, notamment pour exempter la France de toute responsabilité dans les situations politique et économique actuelles de ce continent, alors votre commentaire est pour le moins édifiant.

    L’objet de mon article n’était pas de débattre sur la réalité du néo-colonialisme dans notre histoire, mais plutôt de débattre sur l’existence d’un nouveau néo-colonialisme à la française incarné par Nicolas SARKOZY et AREVA... De mon point de vue, le premier relève plutot du négationisme (et je ne souhaite pas alimenter un tel débat), alors que le second relève du débat d’opinion.

    Quant à vos commentaires concernant les observations du tissu associatif, aussi bien « Réseau Sortir du Nucléaire » que « Sherpa », « Médecin du Monde » et « Criigen », vous êtes libres de remettre en cause leur indépendance et leur honneteté intellectuelle... mais vous n’avancez aucun argument de fait qui conteste leurs propos. C’est dommage, car selon moi, là réside le fond du sujet.

    Très franchement, en avancant que le néocolonialisme français n’a jamais existé, que la situation de l’Afrique est avant tout due aux africains eux-même, et que les ONG mentent sur la question pour récupérer des subventions, vous ne rendez pas service à Nicolas SARKOZY... au contraire,vous décrédibilisez à la fois sa pensée et son action.

    Défendez notre Président si vous croyez au bien fondé de son action...cet article a été rédigé pour ouvrir justement un débat sur la question.... mais faites le avec des arguments sérieux. Je ne détiens pas la vérité absolue sur un thème aussi compliqué que celui-ci... mais votre vérité me dérange, tant elle est déconnectée de la réalité.



  • Benoît PETIT Benoît PETIT 29 novembre 2006 00:41

    Condolizza RICE est effectivement une sérieuse possibilité. Et si cela se concrétisait, elle se retrouverait certainement face à GIULLIANI en primaires.

    Je ne suis pas sur que le Parti Républicain serait capable de se ranger derrière une conservatrice afro-americaine :

    tout d’abord, parce qu’entant que conservatrice, très liée à la mandature BUSH et à la politique irakienne de la Maison-Blanche (ce qui a fait perdre les Républicains aux dernières élections, d’ailleurs), il est fort probable que le GOP cherche un candidat qui se distingue du gouvernement actuel. GIULIANI apparait de loin, comme le meilleur choix : maire de NY au moment du 9.11, réputation solide, valeurs républicaines affirmées.

    ensuite parce qu’il ne faut pas oublier que les Etats du sud ne sont pas encore « prêts » (euphémisme) à soutenir une noire... meme si elle est conservatrice.

    Mais je vous concède que le clan BUSH père, qui tient malgré tout le parti, n’a certainement pas fini de nous surprendre (hélas !).... tout est possible !


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