Bravo Alex ! Ton article me fait plaisir ! Moi non plus je ne pourrai pas. Que l’on y réfléchisse bien : si la Marseillaise fait partie de notre histoire, il n’est pas innocent de faire chanter collectivement et à haute voix aujourd’hui à nos jeunes « Aux armes citoyens ! » et « qu’un sang impur abreuve nos sillons ! » Car il est bien question de chanter à haute voix et non d’écoute respectueuse d’un hymne chargé d’histoire. A sa façon Grame Alright a également développé ces arguments sur son site
« Si tant est qu’il existe un » art de faire la guerre « , si la stratégie et la guerre sont étudiées dans les cours d’histoire, il existe bel et bien » un art de faire la paix « , qui n’est abordé en France ni en histoire ni dans aucune autre discipline scolaire mais qui nécessite pourtant des compétences et des outils spécifiques.
La Coordination française demande que l’éducation à la non-violence et à la paix soit intégrée d’urgence dans les programmes scolaires et qu’une formation spécifique soit dispensée aux enseignants. Dans une société du spectaculaire où la violence est perpétuellement mise en avant, les valeurs telles que l’écoute, la coopération, la médiation, la solidarité doivent être enseignées afin de montrer qu’une autre voie est possible. »
Fermeture des gares, fermetures des postes, fermeture des hôpitaux ruraux, des écoles, des tribunaux etc. Les départements ruraux sont en train de perdre un très lourd tribut à la mise en concurrence de tous les services.
Pour ne pas renouveler"un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite", c’est très simple : il suffit de prélever dans le milieu rural ! Le bilan va être sévère et l’"attractivité" des territoires ruraux va en prendre un coup. Pendant ce temps, le pétrole flambe : qu’importe, c’est moins coûteux (pour l’aministration) de faire se déplacer les gens vers le chef-lieu de canton ou de département que de maintenir des services de proximité. La logique voudrait au contraire qu’on songe à relocaliser les services au plus près des usagers.
Tout se passe comme si dans le passé chaque ministère avait une petite part du budget d’aménagement du territoire qui permettait le maintien des services publics de proximité et l’égalité d’accès des citoyens à ces services. Au nom de la "rentabilité" on""segmente" les services, déterminant ceux qui ne rapportent pas assez., tout en négligeant désormais d’aménager ce territoire. Le bilan risque d’être lourd.
A croire que nos dirigeants sont dans une ignorance totale de ce qu’est la vie dans les territoires ruraux où vivent quand même 1/3 des français !