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Bertrand C. Bellaigue

Bertrand C. Bellaigue

Bertrand C. Bellaigue, la presse et l'écriture C'est dans un Organe officiel de Presse américaine que tout a commencé pour Bertrand C. Bellaigue. Embauché par l' « Office of War Information » (OWI) au début de 1946, grand reporter à "Maroc-Presse", quotidien "libéral" de Casablanca pendant six ans dès 1950, correspondant et envoyé spécial de l'Agence France-Presse en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud de 1956 à 1991, Bertrand C. Bellaigue n'a pas cessé d'être le témoin des grands événements qui ont secoué le monde pendant la seconde moitié du XXe siècle.
Auditeur IHEDN 33° Session de l'Institut des Hautes Etudes de Defense Nationale Paris.
Il a été, pendant près de quarante ans, correspondant et directeur régional à l'étranger de l'Agence France-Presse (AFP).
Au Maroc, il a couvert la lutte nationaliste (1950-56) qui a conduit ce pays à l'Indépendance. Ensuite il a été successivement en poste à Rangoon, Birmanie (Actuellement Myanmar) (1962-64), à Lagos, pour le Nigeria et le Ghana, (1964-65), dans l'Est africain, en Amérique du Sud , et en Europe .
En 1965 son agence l'a envoyé à Addis-Abeba, pour assurer la couverture des évènements en Ethiopie, accreédité auprès de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), au Sud-Yemen et en Somalie (1965-68).
Transféré à Nairobi, pour suivre l'évolution de la situation politique en Afrique de l'Est, il est retourné en Ethiopie en 1972 pour assister au crépuscule, puis à l'écroulement de l'Empire qui s'est terminé par l'assassinat, avec un oreiller imbibé d'éther, de l'empereur Hailé Sélassié, réfugié dans son vieux Palais du Ghebi
De 1964 à 1976 il a assisté aux multiples coups d'état militaires de Birmanie, du Nigeria, du Ghana, de Somalie qui furent, pendant ces années-là, son pain quotidien. Il a vu flotter sur le lac Tanganika, blanchis par un longue immersion, les premiers cent mille morts victimes des massacres tribaux au Rwanda et au Burundi déclenchés an avril 1972 par des hutus d'une église protestante chrétienne politisés par des pasteurs étrangers.
Durant cette période, il a observé l'évolution, avec ses hauts et ses bas, des démocraties parlementaires anglophones d'Afrique .
Changeant de continent en 1974 il a rejoint un nouveau poste à Buenos-Aires (Argentine) après l'avènement d'Isabel Peron. Il y était encore au moment du coup d'état militaire de mars 1976 qui l'a destituée. Pendant les trois années suivantes, jusqu'à la veille de la guerre des îles Malvinas/Falkland avec la Grande-Bretagne, il a assisté à ce que peut être un régime de terreur d'extrême droite institué par les chefs de l'armée argentine dévôts catholiques avec la bénédiction de leur aeveuqye aumônier général qui avait proclamé en chaire : « L'armée est lasse de veiller sur les festins de corrompus ».
En Espagne, à partir de 1984, il a été le témoin jusqu'en 1991 au renforcement de la monarchie constitutionelle, fruit de la « transition » politique commencée en 1975 , à la mort du général Franco et achevée par l'entrée du royaume dans la Communauté européenne. Il y a connu le roi Juan Carlos et observé les gouvernements successifs de ce royaume, d'Adolfo Suarez à Felipe Gonzalez, alternance qui a constitué un modèle de démocratie pour le reste de l'Europe. De 1980 à 1984, à son retour d'Amérique du Sud, il a été pour son agence chroniqueur chargé des questions de défense nationale et internationale. À ce titre il a commenté depuis Paris les interventions militaires internationales et au Moyen Orient, la situation crée au Liban par l'occupation Israélienne en 1982 et 1963.
Auparavant, au cours de sa carrière, il avait envoyé spécial en Asie, dans plusieurs guerres : En 1953, celle des Français en Indochine, en 1962 la guerre sino-indienne ans l'Himalaya. en 1964, la mutation de l'aide armée des États Unis au gouvernement de Saigon, en guerre américaine totale du Vietnam. Ainsi, pendant plus de quarante ans de carrière il a côtoyé les plus misérables peuples e la terre et les plus grands hommes du Tiers-monde : Mohammed V au Maroc, Boumedienne en Algérie, U Nu en Birmanie, le Pandit Nehru en Inde, Kwame N'krumah au Ghana, N'jomo Kenyatta au Kenya, Julius Nyerere en Tanzanie, Kenneth Kaounda en Zambie, Hailé Selassié en Ethiopie, il a connu personnellement de redoutables princes devenus des monarques absolus comme Hassan II, des dictateurs sanglants comme le général Idi Amin Dada en Ouganda, et en 1976-80 les impitoyables officiers généraux ceux de la junte militaire d'Argentine et du Paraguay, froidement exterminateurs. Ayant suivi une longue route bordée, d'ombres et de lumières, d'horreurs et d'émerveillements, de multiples splendeurs ; il a l'expérience nécessaire pour suivre le conseil de pierre Lazareff, qui l'un des maîtres de sa génération :
« Coco, Raconte nous une histoire ».
Analyste politique il est également l'auteur de romans , d'essais historiques et de recueils de souvenirs dans lesquels il fait revivre ses aventures dans deux ouvrages de souvenirs et de réflexions sur le métier de reporter au début du XXI° siècle.

[décédé le 06 avril 2011]

Tableau de bord

  • Premier article le 29/08/2005
  • Modérateur depuis le 11/01/2006
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Derniers commentaires



  • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 19 juillet 2006 16:35

    Attention vieux bob

    « sauf celle de l’âge »,- mais le principal n’est-t-il pas d’avoir comme on dit en Espagne - la allegria - qui se manieste dans vos papiers , l’oeil clair et la naiveté roublarde (?) d’un enfant !

    Bien à vous



  • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 19 juillet 2006 16:28

    Attention Klein

    Votre ton doctoral me ravit.

    1 - Etant agencier despuis plusieur decennies, Je ne m’inspire pas du « Monde » comme source infaillible pour faire mes analyse. Sauf quand il s’agit de revues de presse.

    2 - Je n’ai pas écrit que krach des Chevalier est au Liban mais que : (...) Mais "que le mont au sommet duquel se trouve l’antique Krach des Chevaliers avait été transformé en véritable gruyère par l’organisation présidée par Yasser Arafat."

    J’étais en mission au LIban et mes sources - pas citables encore aujourd’hui - étaient du « béton » - C’était un bastion de l’OLP. Le mont est devenu un ensemble de galeries. Apparemment vous n’êtiez pas complètement informé.

    3 - Qui a parlé d’une majorité libanise chrétienne ? C’est tout le contraire.J’ai parlé d’une majorité palestinienne en Jordanie. Rien à voir. 4 - Votre interprétation sur l’Iran est floue. Non seulement il manifeste une faculté de nuisance mais depuis sa renaissance,selon ses dirigeants - et grâce à la prochaine possession du nucléaire - au moins civil - il éprouve - du moins son president et tous ceux qui le suivent, une soif d’extension de leur influence sur le Proche Orient. Renouant ainsi avec l’antiquité de leur histoire. Connaissez vous le Proche Orient ? 5 - « ...Et puis deux inexactitudes » ecrivez vous... Qui malheusement étaient les vôtres, nous venons de le voir..

    BCB



  • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 19 juillet 2006 14:32

    Attention vieuxbob

    Je vais vous repondre - ou essayer - point par point :

    Votre analyse comporte d’excellents éléments, encore que personne n’ira vérifier l’authenticité d’une conversation supposée privée...

    R ----Je l’ai vu et entendu sur LCI et CNN et réécouté sur Internet. Cela me parait tellement gros qu’on peut supposer une manoeuvre « pour faire passer un message » (?).

    Il me semble que vous passiez sous silence la présence de plus d’un million de palestiniens (deux ou trois, peut-être) vivant, depuis bientôt un demi-siècle, dans des camps où ils sont regroupés (ou « concentrés ») par les libanais à majorité chrétienne, souvent hostile.

    R ----C’est ne très vieille histoire qui prouve que faux-faits deviennent réalité un demi siècle plus tard. Au moment ou l’Etat d’Israel prit forme, l’UNRWA ( orgnase des nations unins qui s’occupait ( aussi à des millions de refugiés européeen qui vaguaient à travers un continent devasté, s’est également occupée des réfugiés arabes quittant la Palestne (mandat britanniue ) ce n’était pas les riches qui avaient fort bien néfocié reglé à leur profit leurs affaires et leur départ avec le service des achats de terre de l’agence juive. Il s’agissait de paysans sans terre - et sans patron - qui par centaines de miilliers durent aller au delà du Jourdain. Leur chiffre etait de l’ordre de 400 à 500 000. Comme les rations fournies par l’aide de N.U. étaient insuffisantes, les fonctionnaires de l’UNRWA ont - au ons - quadruplé leurs effectifs pour pouvoir augmenter en proportion les rations qu« ils avaient à ditribuer. De telle sorte que chiffre »officiel« des »personnes déplacées« , comme on disait alors - passa de (+ ou -) 500 000 à (+ ou - ) 1 500 000 auxquel on attribua par la suite des ans une progenitire proportionnelle conforme au statitiques demograpphique de l’époque. Pour lesquel on eclma auourd’hui le droit au »retour"

    Ces musulmans ont des libertés extrêmement restreintes : aucune liberté de circulation, instruction réglementée et limitée, système de santé déplorable... Qui se souciera de leur sort s’ils ne font pas parler « la poudre » ?

    R --- Quand en 1967, lors de la conference panarabe de Khartoum, que je couvrais, le secretaaire general de l’OLP d’alors ( j’ai oubié le nom de cette association ) , cria au secours, demanda de l’aide au chefs d’Etat qui étaient là le Roi d’arabie saodite, le colone Nasser etc... Si vous ne répondez pas à mon appel dit le secraire palestinien, je quitterait la conférence...On le laissa quitter cette conférence.

    C’est dire l’attitude et la considération qu’on avait il y a quarate ans pour ces « peosnnes déplcées » !

    En Jordanie, ils sont la majorité de la population - au détriment des « Bédouins » les véritables fidèles du roi et membres de l’armée jordnaienne. Souvenez vous de « Septembre noir » , ailleurs également il sont strictement contrôlés.

    Quant au Liban, ( Cela devient presque un gag sinitre - où les Paletiniens habitent des « medinas » ( quartiers vialiblisé, en dur avec immeubles et rue principale goudronnée, comme à Sabra et Shatila - Mais on continue à les appeler ( même en Israël ... !!! - « camp de refugiés palestiniens ». Pourqoi ? Parce que tant qu’ils vivent dans un lieu denommé oficiellement « camp » ils peuvent se faire virer. Si au lieu de « camp » on parlait de« médina » ou quartier, les Libanais estiment qu’ils les auraient sur le dos à titre définitif.

    - Il n’est pas possible d’admettre la violence, il est difficile de supporter l’étouffement !

    R ----Il y a aussi pire qu’une liberte restreinte : le mépris qu’on vous temoigne. ( Il n’y ps qu’au Liban.)

    Quel beau gisement de combattants pour alimenter tous les conflits nationaux, internationaux, interreligieux, intermafieux, aussi, et quelle clientèle pour tous les marchands de canons !

    R --- Oui, mais le petrole est tellement plus impotant pour l’Ocident et tous leurs autres compatriotes ou coreligionnaires !

    Je n’entrevois pas la fin...

    R --- Moi non plus

    BCB





  • Bertrand C. Bellaigue Bertrand C. Bellaigue 19 juillet 2006 12:00

    Attention JC Bernard

    Vous parlez de service militaire. Qui vous parle de service militaire ?

    Depuis 70 trente ans se sont écoulé. Le temps passe trop vite et l’enthousiasme de la jeunesse aussi ?

    Depuis tous ceux dont vos parlez sont français comme vous.

    Relisez donc mon papier. Vous l’avez lu en diagonale, apparemment.

    Vale.

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