Pour ma part, je soutien surtout l’idée que MLP n’était pas la pour gagner, en effet, cela semble difficile a croire pour certain(e)s mais le FN n’a jamais été formaté pour gouverner. Il est là, d’abord pour discréditer toutes voix alternative aux discours dominant (et maintenant, comme cela ne suffit plus, on a inventé la France Insoumise mais cela c’est un autre débat) et, enfin, il est là pour offrir un boulevard au concurrent en cas de présence au second tour. Cela c’est vu avec Chirac, on à refait le même coup avec Macron. Combien de fois faudra-t-il le comprendre ?
Le 7 mai, ce n’est pas plus les 7 erreurs de MLP que l’énorme bourde de l’électorat français qui aurait pu renouveler avec son caractère frondeur (mais de façon démocratique ici).
En effet, une façon de mettre un doigt à celle et ceux qui ont imposé cette bouse de Macron, aurait été de voté pour MLP. Non pas par adhésion ou par une quelconque déviance idéologique fantasmée, mais tout simplement parce que les français auraient pu éliminer, en un coup, deux ennemis de la démocratie. Macron en le faisant passer pour le perdant face au FN et MLP parce qu’elle se serait cramée dans l’exercice du pouvoir (avec peut-être même en bonus des élections anticipées d’ailleurs).
En effet, son débat avec Macron est, pour moi, la démonstration, parmi d’autres, que le FN ne veut pas la présidence de la république. Elle serait trop exposée aux médias qui sauteraient sur la moindre bourde de sa part (et qui ne manquerait pas d’arriver).
De plus, allié à un « revirement démocratique » aux législative du style « barrage au FN » et où les français votent pour leur partis, les français se seraient assuré une situation de blocage en haut lieu en matière de réformes telles que celles sur la loi du travail par exemple. L’emplois des ordonnances (qui passent avec Macron) passeraient alors comme une sorte de « dérive autoritaire » affaiblissant encore plus un FN au pouvoir...
Au fond, les seuls électeurs qui peuvent se sentir serein après ce naufrage, se sont ceux qui on voté UPR en premier tour (pour moi la seule alternative démocratique de cette élection) et ensuite voté FN au second tour (dans l’optique d’une destruction durable de ce parti).
Mais l’un des aspect, à mon sens pas suffisament aborder, concerne le fait que ces groupes « droit-de-l’hommistes » participent, avec d’autres, mais commes d’autres, à la fracture de l’opinion en occident. Ils illustrent à merveille le « diviser pour reigner ».
L’opinion publique ne pouvant faire corps qu’avec les projets approuvés par le système, leur rôle est, avant-tout, d’empêcher l’émergence d’un discours (puis d’un système) alternatif.
En gros, l’application d’une vieille recette en politique intérieure lorsqu’elle est calamiteuse : créer des incidents aux frontières.
Aujourd’hui la Corée du Nord, Demain le Vénézuela ?
Je partage l’avis de l’article : beaucoup de vent, de palabres et de gesticulations qui rendent une guerre fort peu crédible en l’occurrence. Régulièrement des crises se font jour avec la Corée du Nord sans que cela ne débouche sur en embrasement.
Je peux me tromper mais la Corée du Nord me semble plus un outils à l’usage de la politique intérieure américaine qu’une véritable cible, ce territoire me semble plus « sanctuarisé » que menacé de ce point de vue (et compte tenu des crises précédentes).
Je pense, en revanche la menace sur le Venezuela plus crédible car directement liée aux intérêts de l’économie américaine (accès aux hydrocarbures) par exemple et directement située dans son espèce de pré-carré (Amérique du sud) .