Des mercenaires ? Oui, mais de votre bord, de votre camp quand même. Je ne pleure pas sur leur sort, pour autant : comme vous le rappelez, c’est leur choix. Z’ont des flingues, c’est pas pour cueillir les pâquerettes. Quant au kamikaze « résistant », là, vaste blague. Demandez un peu aux gonzesses du coin ce qu’elles préfèrent : le bidasse occidental un peu niais ou le gros con de Taliban. Dire « qu’il représente la population », vous poussez le bouchon un peu loin. L’Afghanistan est, certes, victime d’un hold-up de la part des Amerlocks, mais les pires occupants sont quand même les aimables Talibans.
Je conçois que l’Afghan de base ait un peu les boules de voir un robotcop amerlot se pavaner chez lui, mais pas une raison pour lui refiler, à l’Afghan en question, les fleurs de la démocratie ou de la civilité. Pas vraiment son blot, au mec. Les tartes dans la gueule de sa meuf, ça, il sait faire. Plus loin, il est perdu.
... et de syntaxe. S’exprimer à coup de formulations sibyllines ou jargonesques ne fait pas vraiment avancer les choses. Vous ne faites que de la petite provo fastoche, ma chérie, pas plus. Fumer un pétard derrière son clavier, tu parle d’une rebelle de choc, crénomgu !
je ne suis pas « à droite », plutôt anar, mais la propension de la gôche à se placer systématiquement m’emmerde. Comme si « s’indigner » de façon citoyenne ne pourrait être qu’une position de gauche. C’est, à mon avis, la cause de l’échec des mouvements d’indignation en France. Les gens en ont marre, certes, mais ce n’est pas pour se retrouver dans les bras de groupuscules niaisement gauchisants, ne vous déplaise. En effet, j’ai bien écrit « conscience de gauche ». N’était-ce pas assez clair ?