Merci pour votre témoignage qui fait chaud au cœur. Je suis aussi admirative de ces conjoints qui, comme vous, s’occupent au quotidien de celles qu’ils aiment plus que tout. J’ai rencontré plus souvent des hommes qui prennent soin de leur femme atteinte de maladie d’Alzheimer ou de différentes maladies handicapantes, que l’inverse. Soit que les femmes seraient plus touchées, soit que les femmes ne sont plus là pour veiller sur leur mari ou compagnon.
Des maladies horribles où les proches voient leur être cher s’étioler peu à peu, ne plus pouvoir marcher, puis parler, puis bouger, avec des problèmes respiratoires, de fausses routes, que certains craignent plus que tout car ils conduisent parfois à la fin de vie. Les personnes atteintes de ces maladies, certaines orphelines (les maladies☺) gardent quant à elles, toute leur tête, pire encore pour elles, et leurs proches que de perdre la mémoire !
Merci pour les gentils commentaires. Bien sûr que ce n’est pas toujours rose, avec les personnes âgées ou handicapées, il y a des tas de nuances, comme dans beaucoup de métiers, mais lorsque ces personnes dont nous avons la charge nous disent qu’elles nous aiment, cela fait déjà tellement de bien et ce n’est donc pas toujours un travail ingrat !
Dernièrement une mamie de 85 ans (pas si vieille que ça dans la tête, elle discute sur Skype avec sa petite fille qui vit au Laos) m’a demandé d’être son auxiliaire lorsqu’elle ira s’inscrire à l’association. La seule raison, d’après elle, c’est que lorsque je suis passée lui parler deux ou trois fois, alors que je me baladais avec une autre personne, elle m’a trouvée gentille. Pour l’instant, jusqu’à ce qu’elle ait fait ses démarches,lors de notre sortie avec l’autre mamie qu’elle connaît un peu (une ancienne infirmière libérale qui connaît tout le village) je vais la chercher pour partager un moment de marche avec nous, car elle voit très peu. Ce détour ne coûte rien, et ses remerciement chaleureux me donnent du baume au cœur.
Quand j’ai quelqu’un de trop désagréable, je demande à changer, voilà tout, cela ne m’est arrivé qu’une seule fois, avec les autres, on s’adapte.
Je suis à mi-temps, beaucoup plus d’heures l’été, donc pas trop fatigant, mais quel courage ont celles qui doivent effectuer ce travail à plein temps, le ménage restant l’activité principale. J’admire les infirmières et aide-soignantes, très bien payées heureusement pour les infirmières libérales.