Comme d’autres commentaires et de nombreux témoignages relayés par la presse l’ont fait remarquer (cf. article du monde "Clément Méric est mort), il s’agit malheureusement d’une bagarre entre jeunes d’extrême gauche et d’extrême droite qui ont commencé à se chauffer dans un appartement lors d’une vente privée d’une même marque de fringue (le genre bombers, rangers et gros jeans plaisant bien aux jeunes des deux extrêmes en recherche de style et de reconnaissance).
Cette incartade a dégénéré dans la rue, c’est extrêmement regrettable (et j’ai beaucoup de peine pour ce qui s’est passé, car c’est extrêmement violent et injuste), et l’agresseur est un violent qui doit payer pour son crime, mais n’essentialisons pas et n’en faisons pas une affaire politique de défense d’une extrême gauche humaniste contre une extrême droite assassine, dont il faudrait supprimer tous les groupuscules.
Combattons les fascistes (et leur connerie) par les mots, et la sanction individuelle, et emprisonnons les violents qui tuent, mais n’érigeons pas Clément Méric en défenseur de la république mort en ayant voulu sauver la veuve et l’orphelin.