Vincent Peillon n’est pas commis de "faute politique", si ce n’est sans doute à l’encontre de quelques dirigeants influents accrochés désespérément à leurs privilèges, et contribuant par leur comportement et leur (non) prise de position à la décadence du Parti socialiste dont ils prétendent défendre les intérêts.
Autant de petits chefs, autant de courants, autant d’équipes qui s’affrontent, autant de discordes, autant d’illisibilité pour les citoyens qui ne savent plus très bien ce que représente aujourd’hui le Parti socialiste, quelles valeurs est-il sensé défendre ?
Cette énorme machine démodée, complètement dépassée par les réalités économiques est essoufflée, sans imagination aucune.
Si... certains responsables comme Vincent Peillon, de même que de nombreux militants, ont compris que l’avenir appartenait aux modérés.
On peut toujours rêver d’un Parti socialiste dépoussiéré de cette poignée de leaders archaïques aux commandes depuis 25 ans. Ce n’est qu’un rêve.
Vincent Peillon agit en fin stratège politique, et sans renier ses convictions, avance que la seule issue pour l’avenir politique du Parti Socialiste est de travailler avec le Mouvement Démocrate. Mais encore faudrait-il que le PS se modernise !...
Dans le cas contraire, on observera une lente et progressive mutation de l’électorat modéré du Parti socialiste vers le Mouvement Démocrate de François Bayrou. Mais ce mouvement n’est-il pas déjà pas amorcé ?
@ voltaire
entièrement d’accord avec vos deux messages précédents.
J’ajouterai que dans cette affaire nous n’avons pas la version officielle du Comité de Conciliation et de Contrôle du Mouvement Démocrate mis en cause par l’auteur de l’article.