Que savez-vous de la collaboration avec l’Allemagne nazie au juste ? Et puis, pitié, évitez les éternelles rodomontades antisarkozystes qui n’ont rien à faire ici.
Comme vous avez publié deux fois le même commentaire, je vous ai répondu plus bas. Mais, d’ores et déjà, sachez que, pour qu’il y ait révision, il faut qu’il y ait d’abord un procès, ce qui ne fut jamais le cas de Louis Renault. Mieux vaut donc se renseigner un peu avant de faire des bonds idéologiques sur son clavier et crier hors de propos au révisionnisme.
Vous êtes prolixe mais peu au courant des faits sinon vous sauriez qu’il n’y a pas eu de « procès » fait à Renault au cours de la Libération (les mots ont un sens). Quant à cette « vérité historique déjà connue » (la fabrication de chars), il est étonnant de voir combien de personnes (toujours de bonne foi !) la répètent le plus innocemment du monde. Vous parlez des camions fabriqués par Renault. Alors il faut rappeler que l’entreprise, comme toutes les entreprises sensibles (aéronautiques, automobiles) étaient sous la coupe des Allemands (contrairement à tant d’autres entreprises qui ont travaillé sans contrainte et volontairement pour l’ennemi). Par honnêteté intellectuelle, il faudrait rappeler que la production de Renault fut moindre que celle de Citroën et que l’entreprise, loin de s’enrichir, a perdu beaucoup d’argent pendant l’Ocupation. Je comprends que l’arrêt de la Cour d’appel vous déplaise, mais c’est ainsi. Encore une fois, Louis Renault n’a jamais été jugé. Or le PDG de Renault pendant l’Occupation, René de Peyrecave, a obtenu un non-lieu en 1949... Motivant cette décision, le commissaire du gouvernement affirmait que les usines Renault avait travaillé sous la contrainte et sans aucun zèle pour les forces d’Occupation. Il faudra donc que vous m’expliquiez comment un patron pouvait collaborer quand son usine ne le faisait pas...
N’évoquez pas des « faits historiques » que vous ne pouvez étayer par des documents, cela manque vraiment de sérieux. Il ne suffit pas que vous qualifiez souverainement une chose « d’indéniable » pour qu’elle le devienne effectivement.