Mais oui, évidemment, mea culpa ! Suis-je sot à ce
point d’oublier cette belle et grande cause qui offre prétextes, excuses et
autre exonération de culpabilité à cette droite nauséeuse et sirupeuse… Cette
magnifique invention qui permet à chaque patron qui délocalise une entreprise en
Inde de dormir sur ses deux oreilles… Ce superbe progrès social qui fait se
rencontrer un riche qui se rend au Fouquets et un groupe de SDF qui partage un
petit rouge sur le trottoir d’en face…Ce fondement de l’économie qui fait dire
à ce parent : « Tu sais mon fils, si la droite passe en mai, ton
professeur des écoles ne sera pas remplacé en septembre parce que la crise est
là et il coûte trop cher à l’Etat. Mais ne sois pas triste, tu pourras étudier
avec 44 autres enfants dans la même classe ! »…
Mais il est vrai que la crise est là, mais parce que le
libéralisme et l’économie de marché ont tué les valeurs « travail et
partage ». Même mon banquier souffre : il n’a pas pu s’acheter son
BMW X6…il n’entre pas dans son garage.