Bon, je veux bien qu’on dise de moi que je fais parti des 95% ne parlant pas anglais, mais que veut dire « Prime Minister is talking to Bush warned against attacking Iran » ?
Oh, pour avoir également lu et vu du Shakespeare en VO, ce n’est pas tant le lexique qui est difficile à comprendre que la grammaire d’une langue qui a évoluée.
M. Masson, lisez-vous seulement les commentaires avant d’y répondre ? Je vous pose la question car nos derniers messages vont exactement dans le même sens.
Ceci étant dit, une langue n’a pas pour vocation d’être
simple : c’est une entité chargé de culture, d’influences d’autres langues... et à ce titre, l’anglais (comme nombre de langues « nationales » je vous l’accorde) est exemplaire.
Qui plus est nombre de textes de référence ont été écrits en anglais, ce qui rend l’apprentissage de cette langue plus motivante que dans le cas de l’espéranto.
Alors de grâce, si je ne peut que vous soutenir dans votre désir de faire partager votre passion, évitez les délires paranoïaques qui vous décrédibilisent, et essayer de comprendre que l’attrait d’une langue peut aussi venir d’un désir de comprendre la culture et l’histoire d’un pays.
(...)alors que l’extrême difficulté d’arriver à un bon niveau en anglais ou autre continue d’être systématiquement niée.
Dans ce cas vous avez de bien mauvais interlocuteurs, car tout angliciste digne de ce nom reconnaît sans problème que l’anglais est une langue difficile.
Pourquoi une telle haine de la langue anglaise ?
Qui plus est je me pose une question : tout linguiste est d’accord pour dire que l’élément culturel est un des paramètres de l’apprentissage d’une langue, quid de l’espéranto ?
Ceci dit, si un jour j’ai le temps, je me mettrai peut-être à l’espéranto, par simple curiosité linguistique (étant donné que je ne me débrouille pas mal en anglais, et qu’il est infiniment plus facile de trouver un locuteur de cette langue qu’un espérantiste, quoi qu’on en dise).