c’est quand même le second feu de transformateur en quelques mois (le précédent à Tricastin début juillet). Je suis d’accord que cela n’est pas un accident nucléaire et que nous sommes limite hors-sujet.
N’oublions pas que les transformateurs sont peut être sur la chaîne critique de sécurité des centrales. D’après l’article, nous allons avoir à faire à un festival d’accidents de ce type d’ici 2013.
Bien reçu et bien lu : c’est un amalgame de vrai et de faux cet article, difficile de voter pour ou contre. Les vraies questions de fond ne sont pas posées et cela me désole.
Il est maintenant évident, que comme tout phénomène humain, le mouvement écologiste comporte ses tartufes doctrinaires et incompétents. Il y a eu un précédent à la fin du XVIIIième siècle en France et cela peut se terminer en tueries.
On pourrait de ce fait être bien pessimiste et baisser les bras quant à l’avenir du genre humain, mais ce n’est pas mon choix... Je vais réfléchir à la réaction à apporter à cet article.
Si je résume les faits apportés par Joletaxi : les énergies renouvelables sont une faillite (cela ne fonctionne pas). Oui, il a raison. Travaillant dans le secteur, il est évident que ni le solaire, ni l’éolien ne peuvent suppléer aux capacités des 100 à 500 MW/h qu’une tranche nucléaire est capable de produire, et de surcroit au moment où on souhaite cette énergie sur le réseau.
Tout du moins, oui, il a raison en tenant compte de 2 postulats imposés par le terrorisme idéologique ambiant : - celui de notre société de consommation et de l’économie capitaliste basée sur la création privée et dérégulée de la monnaie - celui d’une science physique volontairement bridée, et dans le cadre de laquelle il a été stipulé, par mauvaise interprétation de la loi de conservation de l’énergie, qu’il ne peut y avoir production d’énergie sans consommation de matière première.
Par analogie, on pourrait dire pareillement que le tabac ou l’alcool ne peuvent suppléer au plaisir apporté par une dose de LSD.
Nous en sommes là : nous sommes devenus energy-addict au point de nous empoisonner.
La vraie question de fond est donc plutôt : Choisissons-nous de détruire notre environnement et mettre en péril la continuité de la vie biologique sur terre au profit de notre confort et de nos doctrines ou bien optons-nous pour la cure de désintoxication doctrinaire et sociétale que notre survie impose ?
Merci de nous ouvrir les yeux joletaxi, je suis maintenant un paranoïaque repenti ; pour atteindre le niveau de nirvana social attendu par l’orthodoxie ambiante, je vais immédiatement me faire décerveler et prendre des pilules pour développer mon bulbe rachidien (siège des fonctions reptiliennes de l’individu). Il suffit d’un bon conditionnement pour résister à la radioactivité, qui n’a d’ailleurs fait aucun mort à ce jour ; alors pourquoi s’alarmer ? Vite, je vais m’occuper de mon portefeuille boursier, de mes revenus patrimoniaux, de mes 4x4 et de ma maison de campagne. Après moi le déluge... Nous vivons une époque formidable dans le meilleur des mondes possibles, il suffit de se le répéter 4 fois tous les matins à haute voie en prenant ses tartines beurrées.