C’est vrai que dans notre civilisation tout se joue pratiquement durant l’enfance et la maltraitance des enfants a été un sujet tabou jusqu’à depuis peu de temps.
Ceci dit, les personnes qui s’en sortent le mieux pour elle même et leurs enfants quand elles en ont est de comprendre , puis pardonner au parent (à la mère, au père ou aux deux).
Pardonner est un travail sur soi de longue haleine mais qui libère. Vouloir mettre de coté le passé consciemment ou inconsciemment et faire « comme si » rattrape les individus tôt ou tard et souvent brise un équilibre qu’ils avaient eu beaucoup de mal à trouver : chagrin, souffrance, souvenirs remontent à la surface et c’est le désarroi.
Je me permets d’écrire ce que j’écris car je suis passé par ce cheminement. Quand ma mère est entrée en HEPAD, j’espérais qu’elle me demande pardon mais elle n’était plus en état de le faire. Durant des années je pensais que je ne pourrais jamais pardonner ces années de violence durant d’enfance et d’adolescence mais j’y suis arrivé et je me sens « libre » vis à vis d’elle et vis à vis de la société qui regardait ailleurs.
Je crois que tous les peuples n’ont qu’une envie, pouvoir vivre en paix.
Le plus gros problème, il me semble, c’est la corruption à la tête de pratiquement tous les états occidentaux qui ont malheureusement imposer + ou - leur système à tous les autres pays du monde.
Même dans les pays les plus pauvres du monde, il y a une clique qui vit dans le luxe pendant que les gamins du peuple font les poubelles pour survivre.
Rajouter à cela les problèmes du manque d’eau dans certaines régions (les barrages de la Turquie par exemple), etc... .
L’individualisme à tout crin de l’idéologie néo libérale interdit aux populations de se prendre en main. Aujourd’hui selon des spécialistes non corrompus (ça existe) notre planète peut nourrir sans problème 9 milliards d’habitants mais si un homme (quelque soit son pays ou sa religion) utilise autant d’énergie et d’eau que 1000 pauvres alors, oui les guerres vont se poursuivre car cet homme n’a pas l’intention de partager, c’est ce qui est dramatique.
Les pauvres d’aujourd’hui sont plus proches de la misère que ne l’étaient les pauvres des années 50 et soixante.
Dans ces années, peut-être pas tout le monde mais beaucoup d’ouvriers qui étaient pauvres mais pas dans la misère se permettaient de partir 3 semaines en faisant une location tout à fait abordable pour un salaire d’ouvrier ce qui n’est plus le cas depuis belle lurette. Des locations d’une semaine qui équivaut pratiquement à un S M I C ne permettent plus aux ouvriers de se le permettent. Il reste à se nourrir et payer le transport et une petite glace de temps en temps.
Dans les années 40, les ouvriers et employés ont lutté pour obtenir une meilleure vie pour eux et pour leurs enfants. J’ai l’impression que cela vous chagrine que des pauvres puissent avoir le droit de vivre en dehors des soucis du lendemain. C’est quand même plus simple d’ accuser les pauvres de fainéantise ou de ne pas être très malin pour s’en sortir. Combien d’infirmières doivent dormir dans une caravane parce qu’elles n’ont pas les moyens avec le salaire qu’elles ont de payer un loyer et tout le reste.
Nous ne sommes pas obligés de relever les « idées » des végans et autres extrémistes qui prétendent lutter pour l’écologie et la nature.
Nous sommes dans une société de « consommation » nécessaire au CAC40 pour survivre. Quand tous ces extrémistes s’en prendront aux vrais responsables qui imposent un mode de vie stupide alors ces gens pourraient être crédibles. Pour le moment, ils ne sont pas pas crédibles, ils vivent entre eux et manifestement cela ne leur semble pas suffisant pour leur confort égotique. Ils aimeraient voir autour d’eux des gens qui les approuvent alors qu’ils n’ont aucune conscience de ce qu’entraînerait leur façon de vivre à grande échelle.
Ils oublient que l’humanité s’est passée d’eux durant pas mal de siècles et même si notre époque n’est pas folichonne, ils ont le droit de la respecter sans culpabiliser les gens qui ne pensent pas comme eux.
Les membres de la bourgeoisie ont toujours considéré les ouvriers ou salariés comme des gens qui devaient être menés par eux car eux seuls savent ce qui est bon pour les « prolétaires ».
Pour la bourgeoisie le chômeur doit ne plus douter un instant qu’ est responsable du chômage. C’est si vrai que si ce chômeur n’écoute pas au doigt et à l’oeil les bons conseils des préposés à pôle emploi, il sera sanctionné. Les délocalisations industrielles, le manque d’investissement dans l’industrie et les entreprises ne sont responsables de rien, c’est la faute à personne parce que c’est le modèle économique qui veut ça.
En France la bourgeoisie a l’art et la manière de responsabiliser les victimes et d’épargner les vrais responsables. Je suis à la retraite et je me souviens parfaitement que cela ne date pas d’aujourd’hui, dans les années 70, les chômeurs étaient déjà traités comme des profiteurs en puissance, des fainéants, .....