Je suis un peu troublé par cet article. Vous mettez au même plan des crimes de guerre et une solidarité financière. Demande t’on à la descendance d’un meurtrier de rembourser les crédits à la consommation des descendants de la famille de la victime ?
Je trouve votre article risible.
Quant aux dettes que chacun aurait face aux autres, il serait intéressant de connaître l’argent que la Grèce a pu obtenir de l’Europe sous forme de subventions pour le développement. Tout comme l’essor qu’a pu obtenir l’industrie allemande grâce à sa mainmise sur la banque européenne. Et ce ne sont que des exemples. La solidarité est une chose qui ne peut se faire qu’après un état des lieux honnête.
Je suis d’accord avec le fond de l’article. Éduquer est la solution de fond.
Par contre, une éducation qui porte ses fruits sans sanction, je ne connais pas. Surtout lorsque l’on voit de quel égoïsme les conducteurs (auto/moto) sont capables sur la route. De là effectivement le déploiement des radars, les gadgets tels que l’alcootest -qui se révèle être plus de la magouille- portent à questionnement.
Je vis en Languedoc Roussillon depuis maintenant 5 ans, et je suis demandeur de plus de contrôles de la part des forces de l’ordre, mais axé sur le comportement routier. Les motards sont ici effectivement victimes non pas des routes de campagne mais du refus de penser qu’un véhicule de plus d’une tonne peut tuer.
Changer une habitude et une façon d’appréhender autrui demande beaucoup d’efforts, et donc de la répression.
L’ensemble des données biologiques qui sont générées en biologie moderne le montre : les évènements capturés ne sont le reflet que de processus découlant d’une activité régulée par d’autres processus. On parle rarement d’un processus biologique comme un évènement s’effectuant de façon certaine, mais de façon statistique. Les derniers travaux sur les conformations spatiales des chromosomes en sont un exemple parfait.
Le fonctionnement d’une cellule est induite par un réseau de régulation, où l’environnement extérieur a une possibilité d’action. Les cancers sont le fruit d’une dérégulation parfois minime d’une des actions de régulation.
Ma seule certitude est que vous enrobez une discours creux par un verbiage inutile. Je suis assez déçu quand on voit la clarté que vous avez dans vos publications.
Dire que l’expression des gènes est le résultat de phénomènes stochastique est une évidence, cela est connu depuis les débuts du travail sur le cancer : une cellule effectue au cours de sa mitose une copie du code génétique et le risque existe (probabilité faible mais non nulle) que la copie se fasse mal. Au vu du nombre de mitoses dans la vie d’une cellule, et au vu du nombre de cellules composant un être vivant, cette probabilité d’erreur devient déjà plus significative. Des facteurs extérieurs (tabac, alcool, moins de 5 fruits et légumes par jours, ....) augmentent ces probabilités. Un cancer n’est finalement qu’un groupe de cellules ayant opéré une erreur de retranscription du code génétique et qui n’ont pas été détectée à temps par le corps.
Parler des facteurs extérieurs comme agissant dur l’expression du code génétique n’est en soi pas non plus une nouveauté flagrante. On parle d’épigénétique, et la fiche Wikipedia l’explique bien plus simplement que vous (et de façon plus complète).
Enfin, dire que le patrimoine génétique est « caduque » à de quoi surprendre car, même s’il ne fait pas tout (épigénétique) il sert de base. Si mon code génétique me dit que mes cheveux sont noirs, l’environnement aura beaucoup à faire pour que je devienne blond voire roux.
Sinon, pour ceux que ça intéresse, je recommande vivement « La vie cachée de nos gènes » de Hervé Nisic.