Y a-t-il quelque moyen de faire de la politique sans faire de compromis ?
J’en doute !
Je me dis toujours qu’il faut une dose certaine de courage et d’abnégation pour s’engager dans cette voie, en tout cas si ce n’est pas le pouvoir qu’on cherche mais le bien des autres....
Le proverbe ancien, déjà repris par la Bible « nul n’est prophète en son pays » est extrêmement dérangeant et difficile à vivre dans une société où il faut une certaine notoriété pour « exister » et se faire entendre.
Les compromis et compromissions peuvent s’expliquer par ce désir légitime d’avoir voix au chapitre.... Y a-t-il moyen d’échapper à cette logique ? Je le voudrais bien mais n’en suis pas certain.
En tout cas, rien ne vaut d’écouter d’un bout à l’autre sa conscience. La fin ne justifie jamais les moyens. A mon sens en tout cas.
Je suis très reconnaissant que les mouvements de résistance à ce projet gouvernemental aient pu déboucher sur la saisine du Comité consultatif National d’éthique, lequel devrait organiser un débat sur ces sujets pour ensuite prononcer un avis mûrement réfléchi (en tout cas sur la Procréation Médicalement Assistée si j’ai bien compris).
Ceci étant, si son avis est défavorable et invite notre législateur à ne pas permettre l’utilisation des avancées de la médecine non plus pour soigner mais pour offrir ce que la nature ne permet pas, je me demande combien de temps il faudra pour que cet avis soit remis en question si la notion de « mariage homosexuel » est validée.
Les mots « mariage » et « égalité » sont aujourd’hui piégés et ont fini par perdre leur sens. Le ver est donc nécessairement dans la pomme. Ce ne sera plus qu’un question de temps. En tout cas, j’en ai peur.
Ce qui ne gêne, ce n’est pas qu’il y ait des riches et des pauvres, c’est qu’il y ait des gens qui manquent du nécessaire.
Ce qui m’embête aussi, c’est que l’argent que certains possèdent à l’excès et que d’autres n’ont pas suffisamment, empêche les uns et les autres de réfléchir au vrai sens de la vie, de passer à côté de l’Essentiel.