Que de réactions ! Je ne m’attendais pas à un si grand nombre de commentaires, même si la proportion de désaccords était tout à fait prévisible.
Je ne peux bien sûr répondre à tous.
J’ai commencé ce texte par « Je suis Français, juif... » et je l’ai signé « Un juif français ». Je suis Français et juif, ou juif et Français. Pourquoi l’un devrait forcément passer avant l’autre ? Je ne comprends en quoi le fait d’avoir deux cultures ou deux identités poserait un problème. Allez demander aux immigrés de France s’ils se sentent plus Français que moi, ou demandez encore aux musulmans s’ils se sentent musulmans avant d’être Français ! (Et pas de démagogie s’il vous plait)
Je n’ai pas posté cet article pour ouvrir un débat, mais pour faire part d’un sentiment éprouvé par un certain nombre de juifs en France. Je ne prétends d’ailleurs pas que tous pensent comme moi, mais une partie.
Pour ce qui est du reste, je ne préfère pas entrer dans une discussions stérile. Je n’ai pas la prétention de pouvoir changer votre avis (et vous ne changerez pas le mien). Les Palestiniens ont tellement de chance de vous avoir, même si là-bas ils vivent leur vie loin de toutes vos préoccupations. Si seulement tous les musulmans qui souffrent dans le monde (souvent à cause d’autres musulmans) pouvaient avoir autant de soutien que les Palestiniens de la part de gens ayant une telle conscience que la vôtre...
Je suis pour la création d’un état palestinien, tant qu’Israël peut vivre en paix au sein de ses frontières (telles qu’elles seront définies lors d’un accord de paix lors de la création de l’état palestinien en question bien sûr). Je suis pressé que cela arrive, car vous devrez vous trouver une nouvelle cause, et cela sera un soulagement aussi pour nous.
Sur ce je vous laisse le soin de retourner à d’autres lectures sûrement plus intéressantes, en vous remerciant d’avoir pris le temps de me lire. Avec une pensée pour ceux qui ont voté favorablement pour ce texte, ainsi que les rares à m’avoir soutenu dans cette marée de commentaires confirmant mes dires.