Merci à Jean-François CHALOT pour son compte-rendu, très bon, et j’apprécie aussi ses interventions dans le débat.
Les contributions entraînent souvent un peu loin du livre,ce qui est tout à fait normal. Mais je crois utile de rappeler que le propos du livre n’est pas de dire si le blasphème est bon ou mauvais, moral ou immoral, pertinent ou absurde, mais seulement de savoir si la loi française l’autorise, ou plus exactement en laisse la liberté (car elle en ignore la notion), ou permet (par des moyens détournés) de le punir. J’ai étudié 25 ans de débats judidiciaires, il en ressort que la loi ne permet pas la répression du blasphème, fut-il « bête et méchant » (et je ne cache pas que je suis d’accord avec la loi). Ce qui ne signifie pas que la loi approuve. Elle laisse la liberté de le faire, c’est tout. Elle laisse aussi la liberté de tourner en dérision ou d’insulter les idéologies dont s’inspirent les blasphémateurs. Les idéologies, religieuses, politiques ou autres, sont à égalité. JB