C’est bien ça le problème. Les Français ont vraiment la mémoire courte, et les alternatives à Sarkozy dans le paysage politique manquent, ou sinon ce sont les camps extrêmes. Et le risque est que l’histoire se répète avec l’élection d’un hyper extrémiste. C’est dans des climats tels que celui-ci que des guerres ont éclatées. Ça me fait penser à une fable de La Fontaine : Les Grenouilles qui demandent un Roi- Lien vers la fable : http://www.lafontaine.net/lesFables/afficheFable.php?id=47
Bonjour, Tout comme Yannick, je partage globalement ton opinion sur cette aberration d’implantations des radars, qu’ils soient fixes ou mobiles, qui n’a absolument aucun rapport avec des zones accidentelles. J’ai été victime il y a bientôt de ça deux ans d’une contravention pour un soit disant excès de vitesse (flashage mobile dont je ne me suis pas rendu compte) dans un village, alors que celui-ci comportait de nombreux travaux à l’entrée, que je cherchais mon chemin et essayé de trouver les bons panneaux. Je n’arrive toujours pas aujourd’hui à définir comment ils ont pu me dégoter 10 km/h au dessus de la vitesse limitée. C’est à croire qu’ils n’avaient pas fait leur chiffre et qu’ils ont relevé la plaque au hasard. Évidemment tout est fait pour vous dissuader de contester. Si vous souhaitez obtenir une preuve photo de votre « effraction » il faut payer une majoration. Et si après contestation écrite on ne vous donne pas gain de cause vous avez encore une majoration. Tort ou raison vous payez. Vous n’avez pas le choix.
L’autre soir (de nuit) j’étais en train de doubler un poids lourd sur l’autoroute. J’étais 10 km/h sous la vitesse limitée (celle-ci étant à 130 dans cette zone). Je fus surpris d’être quasiment aveuglé par un radar qui a certainement flashé le véhicule qui me suivait de près. Je suppose que le radar flashant par derrière le véhicule a eu un effet d’amplification de l’éclairage entre nos pare-brises, et au final a frappé aussi mon rétroviseur, ça m’a fait réellement bondir de surprise. Heureusement que je suis resté maître de mon véhicule, mais cela aurait pu avoir des conséquences fâcheuses sur d’autres individus au volant. Donc le panneau « radar pour votre sécurité », il faut le dire vite.
Ce qui me navre aujourd’hui, c’est que pour simplement aller faire ses courses, soit une dizaine de kilomètres, la route devienne un véritable jeu de l’oie (le jeu de mot fonctionne..). On se demande à quel moment on va partir à la case prison pour 1 km/h de dépassement car un représentant de l’autorité aura mal installé son radar faute de formation, ou encore aura voulu faire du zèle. Je suis de nature à conduire prudemment, mes proches en sont témoins, mais cette répression excessive accusant le citoyen lambda avec constamment des prétextes vaseux m’inquiète de plus en plus.
Oui, bien sûr, sur le papier, cité comme cela ça présente vraiment bien, surtout devant un ministre de l’économie, et potentiellement du social. Mais une personne comme moi qui a le nez dans la recherche d’emploi, suite à un licenciement économique agressif (parmi des milliers d’autres personnes cette année) ne va pas voir du tout où ce plan va la mener. Et là je vais parler à titre personnel, car ça fait maintenant plus d’un an que je recherche du travail activement. On parle du chômage des jeunes, et l’état favorise à fond (soit disant) la relance de l’emploi pour eux, les moins de 25 ans (jeunes électeurs potentiels), en mettant les quartiers défavorisés (ZEP, ZUP, ...). Mais y a t’-il des mesures d’aides pour les plus de 25 ans, pour les plus de 30, 40, 50 ans, qu’on a mis à la porte pour favoriser l’économie d’entreprises et sociétés, et qui n’habite pas dans des zones sensibles ? Je pose cette question car l’ANPE (ou Pôle Emploi, je ne vois pas du tout la différence, c’est toujours autant la panique là dedans) m’a refusé des offres d’embauches car je n’habite pas dans ces quartiers. Dois-je faire appel à la HALDE pour discrimination à l’embauche ? Ensuite qu’en est-il de mesures imposant aux employeurs proposant des offres de postes au Pôle Emploi, ou sur des sites d’Emploi, et autres agences de travail temporaire, de donner une réponse aux candidats ayant postulés. Car c’est bien beau d’imposer aux demandeurs d’emplois de justifier leurs recherches, mais impose-t-on aux recruteurs de répondre aux candidats ? Non ! Déjà en 2002 lors de mon premier licenciement économique les réponses n’étaient pas nombreuses (pourtant j’ai un bon CV, de l’expérience..). Sur une 50ne de candidatures (spontanées et en réponse à des offres) je recevais une dizaine de réponses. Cette fois-ci en période 2008/2009 sur environs 80 candidatures j’ai obtenu moins de 10 réponses (malheureusement négatives), et la majorité ayant donné des réponses furent des collectivités locales. Alors dans cette morosité ambiante, quand on n’a pas de réponses d’interlocuteurs (alors que la majorité des candidatures se font par e-mail, et ça ne coûte rien de répondre, pas de timbre, ...), c’est franchement démoralisant, l’impression de se battre contre les moulins à vents. Va t’on parler aussi de cette méga coquille d’œuf vide qu’est l’auto-entreprise sur le plan législatif, et fiscal ? Un magnifique miroir aux alouettes pour les pauvres demandeurs d’emplois ne trouvant pas d’emplois, et tellement écœuré du statut de salarié qu’ils décident de devenir leurs propres patrons. La fameuse inscription en 5 minutes depuis internet pour créer sa petite entreprise. Mais si ça ne marche pas ? Ben il n’y a rien qui existe pour tout stopper, certainement pas un formulaire internet. Donc, faute de ne point trouver un employeur, je relance un vieux projet, et je vais créer mon entreprise individuelle pour 2010. Je suis en train de suivre des formations dans une chambre des métiers pour devenir chef de mon entreprise. En espérant que la pandémie H1N1 (ou autre délire viral et médiatique, comme la grippe de la mouche à merde, tout est possible…) ne me pose pas trop de problèmes pour rencontrer mes futurs clients.