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  • bug 24 septembre 2009 13:17

    Monsieur Nicolas Hulot, je n’ai vu que votre bande annonce et, donc, je ne juge pas votre travail. Je veux seulement dire, ici, que l’écologie politique me pose un problème simple. 
    En tant que mouvement politique, elle draine, comme les autres partis, des voix auprès de ceux qui ont envie de soutenir une action. Et, ça, c’est un bon point. 
    Mais, voici mon problème :
    L’écologie politique draine également toutes les voix de ceux que, quotidiennement, on s’acharne à effrayer par le spectre d’un naufrage imminent.
    Les voix de ceux que, quotidiennement, on culpabilise parce que ce naufrage aura été causé par leur façon de vivre. 
    Les voix de ceux que l’on accuse de ne rien faire, alors qu’il suffit de faire si peu - voter comme il faut, entre autres- pour que tout s’arrange.
    Et ça, d’une part, c’est pas sympa pour tous ceux qui galèrent pour faire vivre tant bien que mal leur petite famille, et que l’on accuse de continuer à le faire alors que le naufrage approche.
    D’autre part, c’est pas sympa parce que ça fausse les chiffres d’une élection.
    En effet, quel parti politique peut se permettre d’avoir comme slogan :’ Maintenant, nous ne plaisantons plus ! Votez pour nous sinon ce sera, vraiment, le naufrage de la Terre... et ce sera de votre faute !" ?
    Les résultats des élections européennes après projection du film de Yann Arthus Bertrand semblent montrer que je n’ai pas tout à fait tort. 
    Alors, soyons écologistes, oui. 
    Mais démago-politico-écologistes, non. 
    Par pitié, monsieur Hulot, ne franchissez pas la barrière... 



  • bug 24 septembre 2009 09:00

    Attention ! Ce n’est pas parce que le principe de précaution est une notion à la mode qu’il faut le penser juste et universel... ne rien faire n’est pas forcément de l’inertie, ce peut-être aussi ne pas faire de conneries.
    En tout cas, je trouverais aberrant de mentir à l’humanité, de désepérer nos enfants en leur faisant croire qu’ils débarquent sur une planète en plein déclin... tout cela pour qu’ils en prennent soin. Si le but est qu’ils en prennent soin, et celui-là est légitime, il vaut mieux leur redonner des valeurs, leur apprendre à aimer leur Terre. A la façon des Indiens d’Amérique du Nord : l’aimer comme leur mère nourricière.
    Le mensonge n’a rien d’une vraie valeur.



  • bug 19 septembre 2009 10:00

    L’affirmation selon laquelle la résorption du trou dans la couche est dûe à l’arrêt de l’utilisation des CFC me paraît bien péremptoire. Le monde scientifique se pose en effet touours la même question : la ’respiration’ de ce trou n’est-elle pas un phénomène naturel, ainsi que semble le montrer son historique ?
    Dans l’attente de la réponse, peut-être devrions-nous rester plus circonspects...
    Il faut peut-être aussi relever le fait que l’ozone est un gaz à effet de serre de la stratosphère... dans ce cas, il ne fallait peut-être pas arrêter les CFC mais au contrraire intensifier leur utilisation ?
    Pourquoi pas ? Puisque nous, les hommes (et les femmes...) sommes si puissants !



  • bugat 18 septembre 2009 11:45

    Un petit détail intéressant sur l’IPCC (le GIEC).
    En consultant la liste des scientifiques ayant participé aux travaux du Groupe de Travail I ( domaine scientifique) du rapport 2001 du GIEC, en tant que rédacteurs ou évaluateurs, j’ai eu la surprise de constater que le Royaume Uni fournissait 39 d’entre eux tandis que, par exemple, la France, comme l’Inde, n’en fournissait que 5.
    Comme il ne pouvait s’agir d’un rapport de proportions entre les populations ou les surfaces territoriales... ni d’une grande différence de qualité des chercheurs dans ces pays... j’ai d’abord pensé que l’IPCC effectuait une sélection de ses chercheurs sur des critères inconnus mais que l’on aurait pu, de mauvaise foi, penser être liés aux convictions de ces savants sur le sujet.
    Non.
    Mais la vérité n’est pas plus rassurante !
    Dans son site ipcc.ch, l’IPCC après s’être longuement présenté comme étant l’organisme le plus en pointe dans le domaine du réchauffement climatique nous informe tout naturellement que tous les scientifiques qui viennent travailler pour lui, y viennent sur la base du volontariat.
    Serait-ce là le grand secret de cette fameuse unanimité scientifique autour de l’anthropogénie du réchauffement climatique ?


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