L’article parle de la cruauté Allemande et les exterminations sommaires lors de son arrivée en russie, ce que je ne nie pas. Mais aucun mot sur Vlassov. C’est donc faux de dire que les allemands n’ont fait aucun prisonnier, ils en ont incorporé dans leur armée même si Hitler se méfiait d’eux, et a donc privilégié de les affecter sur le front ouest.
Il faut aussi peut être rappelé que Staline considérait tous les soldats russes qui se rendaient comme des déserteurs donc c’est la mort qui les attendait également. Et là encore, l’article ne parle pas de la cruauté de l’armée rouge. Bon, je ne juge pas, en guerre quand vous voyez votre pays ravagé par les nazis, je pense que quand vous arrivez à Berlin, vous n’avez qu’une envie, c’est de vous venger. Et donc en Allemagne, ce ne fut pas triste non plus (viols, massacres, pillages).
C’est très malin de parler de Mitterrand en 1940 en fin de texte. Parce qu’en 1940, l’URSS fournissait du blé et des matières premières aux allemands, et les Russes ont profité de l’attaque allemande en Pologne pour également envahir la partie orientale de ce pays et la Finlande. Donc parler de l’ambiguïté de Mitterrand sur un texte voulant honorer la Russie, c’est à mourir de rire. Y a pas eu plus fourbe que Staline, Mitterrand, c’est juste un petit fonctionnaire lambda qui comme TOUTE la France ou presque, a tenté de faire au mieux dans un pays défait.
Après, sinon, je suis d’accord, la France aurait du participer à cette cérémonie. A l’heure où les nationalismes, les replis identitaires, gagnent du terrain, la France se devait de montrer une voie apaisante et devait reprendre son rôle de pays au statut particulier initié par de Gaulle. Hélas, Sarko, puis Hollande, nous ont effectivement placé comme des petits vassaux des USA.
@Jean J. MOUROT Je le trouve bien son texte donc pourquoi parler d’une provoc ? La guerre a détruit des familles, et elle a été la cause de la suivante encore plus destructrice et folle. Heureusement qu’il existe des Jean Zay pour dénoncer les guerres. Je préfère confier le pouvoir aux poètes même maladroits qu’aux Dames du Lac en tout genre.