J’aime bien la fin de la lettre, surtout ça : « Car à ce très peu glorieux titre émergent également les Jeux Olympiques de Moscou en 1980, en pleine terreur soviéto-communiste, et ceux de Pékin en 2008, alors que de nombreux dissidents y étaient emprisonnés pour « délit d’opinion » : leur seule liberté, en fait, de pensée comme de parole. »
Pourquoi vous plaindre ? Si la tradition du CIO est de s’acoquiner avec ce genre de pays, alors vous avez finalement toutes vos chances d’y participer...
Donc en remplaçant le mot Eurobond par sa définition basique, on obtient alors :
« Mais des emprunts émis en commun par les pays de la zone euro, les pays du Sud en ont eu pendant 30 ans en empruntant à des taux privilégiés garantis par nous, vous et nous ! »
Ouais, je veux bien... ça fait un peu canard boiteux.
En fait, il y a une confusion, tu interprètes le fait qu’ a l’époque pas mal de pays de la zone Euro avaient des taux d’emprunts à peu près similaires avec ce que permettrait en théorie les eurobonds : un rendement de titres équivalent à la moyenne pondérée des taux d’emprunt de chacun des pays. Sauf que je n’ai pas dans mes souvenirs que les pays du sud aient mutualisés leurs dettes, mais plutôt qu’il y eut des émissions de bons du trésor nationaux.
Mais je comprend ce que tu veux dire dans le fond. Je sais, je suis taquin, je m’attache à des détails.
En fait il faut faire simple, par exemple : « Pendant un temps, les pays du sud ont émis des obligations d’emprunt à un taux très attractif »
« l’aspect fondamental de la dette grecque qui est qu’elle a bénéficié d’Eurobonds pendant plus de 30 ans »
Ah ah ah... ! N’importe quoi ! Explique-moi comment fait-on pour utiliser des obligations qui ne sont même pas encore sortie sur les marchés ? (en plus ta phrase n’a aucun sens, bénéficié d’obligations ? Kézako ?)