Au fonds il est toujours bon de se perdre quand on sait ou on va. Lu sur un mur en Chine : « All those who wander are not lost » ( ’Tout ceux qui vagabondent ne sont pas perdus’)
Quand on voit ce que prennent les banques et consorts la culpabilisation sur les aides sociales est proprement scandaleuse, immonde de cynisme.
Le pire c’est que ça marche : j’ai vu beaucoup de gens modestes qui fustigent les « assistés », perçus alors comme des ennemis car dans l’inconscient collectif ils deviennent un coût et une menace. Ceci tandis qu’eux même peinent à s’en sortir.
Les marionnettistes responsables, quels qu’ils soient, sont définitivement des êtres ignobles.
+ Excellente analyse en effet. Il cite « (...)the most powerful tool against the outbreak is basic medical care »ici :
La véritable priorité devrait être de créer des infrastructures
médicales dans les pays touchés pour fournir aux malades le soutien
médical de base
Je souligne le « de base ». En Afrique pour ce que j’ai pu en voir on doit montrer la couleur de l’argent avant d’être soigné. Inutile de dire que la majorité de la population ne l’a pas car c’est cher, hors de portée. Il y a aussi le problème de l’éducation à une hygiène de base : se laver les mains, dire aux gosses de pas pisser dans la rue. Les gens ne savent pas forcément ca en Afrique malheureusement.
que devrait faire la « communauté internationale » pour remédier à ces déficiences ?
La solution classique qui marche toujours : envoyer les avions de l’OTAN ? Non pas tout de suite. Préparons d’abord une grosse campagne médiatique avec un story-telling émouvant suggérant que nous sommes la Justice, la divine Providence. Comme ça à la fin l’armée américaine sauve le monde avec tous ses missiles comme il se doit.
Blague à part Ebola marche bien pour faire peur dans le poste Tv à beaucoup de gens de ladite « communauté internationale ». En Afrique beaucoup moins pour la simple raison que les populations ont d’autres sujets d’inquiétude nettement moins virtuels à considérer dans l’immédiat de leur vie.
A noter aussi que beaucoup d’africains pensent que ce virus a été fabriqué artificiellement et laché contre eux volontairement. Cette croyance est très répandue.
A quand la Facebook car ? Celle qui sait toujours où on se trouve, celle qui connait toutes nos habitudes et nos préfèrences, celle qui reconnait nos potes et qui sait où ils sont et comment ca va.
Ca peut donner des petites applis sympa genre la voiture prends automatiquement en photo les passagers et les tagge à coup de reconnaissance faciale. Une petite base de données - enfin une grosse - sur les déplacements des gens corrélés à leur habitudes de consommation : beaucoup de statistiques et de probabilités, un peu de sciences cognitives par dessus et on obtient des informations tout à fait exploitables commercialement. A terme il n’est pas impensable de voir la machine prendre des décisions directes dans l’idée d’optimiser l’efficacité : la voie prise par le trading haute fréquence notamment.
Le big data plus les objets connectés pourrait bien changer nos représentations dans la mesure ou ils permettent de dresser une carte du monde en direct qui obéit à sa propre logique. Chaque objet interragit avec l’environnement via un lien informationnel : il rapporte au moins sa position et son status en permanence, comme avec un téléphone. Il connait son propriètaire en quelque sorte et la relation peut se personnaliser : voir comment les gens tiennent à leur smartphone et son caractère prétendument indispensable, lui conférant une importance et une valeur lié au système d’information et non à l’objet lui-même.
Le fait que chaque objet ait un role dans un écosystème informationnel global ne manquera pas de changer notre représentation non seulement desdits objets mais du monde lui-même.