@Eric Rivoire Vous avez le ton de quelqu’un qui supporte mal la contradiction, « les choses se sont passées ainsi », « vous vous trompez Hélène » et vous aligniez des éléments qui sont à mon avis sans intérêt tout en éludant soigneusement mes arguments. Du coup, j’ai relu votre article, ce qui a confirmé ma première impression. Vous êtes apparemment très bien renseigné sur le détail de certains événements mais il y a de grosses lacunes, on peut se demander si c’est volontaire ou si votre documentation est un peu faiblarde. On trouve pourtant sur le net tout ce qu’il faut pour avoir une bonne vue d’ensemble des faits. D’emblée votre entrée en matière est limitative, puisque la justice est en charge de l’affaire, le parti n’aura pas à intervenir, et de dessiner un schéma de plaidoyer avec les mots clés : « relation socratique », « familiarité réciproque », « jurisprudence », ce qui évacue, au choix, la question de la moralité ou de l’immoralité. Que faites-vous du 1er cas de harcèlement évoqué par plusieurs témoignages, que faites-vous de la lettre pré-rédigée envoyée à Mathieu qui le fait s’autodénoncer en le psychiatrisant, que faites-vous de la relation d’emprise sur subordonnés ? etc... Pour envisager le moindre débat contradictoire entre FA et les cadres contestataires, il faudrait d’abord qu’il entende les questions qui lui sont posées et qu’il y réponde précisément sans noyer son auditoire sous des tonnes de considérations accessoires... Un peu comme vous ?
@Eric Rivoire Le bureau national avait proposé la date du 30 avril, la proposition de réunion mi-mai n’est venue qu’après, le confinement n’étant qu’un prétexte pour gagner du temps et n’étant pas réaliste comme les événements l’ont prouvé avec la limitation des déplacements à 100 km (tous les membres du bureau national ne sont pas parisiens).
La fameuse « fuite » au Figaro, avec la fine équipe qui gravite au siège en vénérant ostensiblement le président, comment peut-on savoir qui l’a orchestrée ?
"ils se sont adressés à lui comme s’il devait se rendre à un tribunal, ce
qui n’était pas lui « tendre une perche », mais le meilleur moyen de
l’humilier et de déclencher sa colère."
Et que dites-vous des ragots que colporte FA sur les uns et les autres afin de se mettre en valeur et de décrédibiliser ceux qui l’ont servi ?
Seriez-vous de parti pris ?
Comparer Asselineau à l’Everest, il fallait oser !
Moi, je parlerai plutôt d’iceberg, dont la partie cachée n’est pas très belle à voir, malheureusement pour lui la fonte des glaces est en route.
François Asselineau ne peut plus gérer cette crise de manière digne, il est allé trop loin. Le bureau national de l’upr lui a tendu une perche qu’il n’a pas su saisir en lui proposant une réunion pour discuter d’éléments assez clairement exposés pour être pris au sérieux.
Sa réaction est tout à la fois « ridicule, délirante, minable, indigne, indécente et ignoble » comme l’a si bien dit un cadre du bureau national.
Ridicule, parce qu’il n’a pas mesuré l’ampleur de la contestation interne, délirante, parce qu’il s’enferre dans des explications qui évacuent les problèmes posés.
Enfin, son attitude générale minable, indigne, indécente et ignoble vis à vis de cadres qu’il a lui même choisis n’échappe pas aux adhérents qui suivent l’affaire de près et qui comprennent mieux maintenant pourquoi tant de personnes valeureuses et estimables ont quitté le parti.
Il ne tirera aucun enseignement de cette crise parce que pour y parvenir il faudrait qu’il arrête de se croire au dessus de tout et de tous, autrement dit qu’il ne soit plus lui même.