Bien qu’il s’agisse vraisemblablement d’une stratégie visant à séduire un électorat Groën, cette décision révèle une prise de conscience politique du problème environnemental.
Certains prévoient un essoufflement, d’autres estiment à juste titre que l’Allemagne remplacera la production d’énergie nucléaire par des énergies plus polluantes (charbon, centrales thermiques, fuel, ...).
Par réaction au message posté par Strawman, je réitère ce qui est écrit dans l’article : « On assiste aux balbutiments timides des énergies renouvelables ». L’énergie éolienne, en dépit du fort symbole écolo, wild-care qu’on a tendance à lui attribuer est boudée par les géants de l’énergie. D’accord mais cela représente une part infime des possibilités offertes par notre planète.
L’exploitation exclusive de l’énergie cynégétique naturelle de notre planète est un défi qui semble inatteignable pour l’instant mais on a tout de même quelques pistes en dehors de l’éolien : solaire, courants marins, géothermie,... et d’autres à venir.
Les lobbies pétroliers et nucléaires ont encore quelques jours devant eux, en témoignent les réactions tranchées de la majorité politique contre l’arrêt nucléaire en France. Certes, la structure énergétique diffère et les enjeux économiques sont considérables. Cela dit, on devrait réfléchir à deux fois avant de prendre les écolos pour des marginaux illuminés. On aura l’air malin avec nos taux de croissance, nos PIB bien portants et notre consommation de masse si une tornade / séisme / incendie / éboulement / averse / missile / Boeing 747 conduisait à une catastrophe nucléaire sonnant le glas de la vie sur Terre.