J’ajoute à cela l’arrivée des stagiaires-poubelles, comme je l’ai été il y a quelques mois, pour remplacer un poste fixe, et à qui on ordonne de remplir toutes les tâches des ’petits postes vacants’ qui ne ’nécessitent pas ton niveau d’étude donc tu vas facilement t’en sortir’. (bien sûr, à l’embauche, on ne me l’a pas vendu ainsi).
Stagiaire qui est gentiment prié de partir à 18h pétantes, vu qu’il n’est pas vraiment couvert, mais qui est libre (avec le couteau sous la gorge) de travailler à midi.
Stagiaire qui flippe quand on annonce un départ en retraite dans son service. (Oh non, du boulot en plus, ça se sent à plein nez)
Stagiaire qu’on ne paie bien entendu pas suffisamment pour, par exemple, payer son loyer. ’Manger, c’est surfait, un repas par jour à la cantine de boulot suffit amplement, c’est bien connu’.
Travailler plus pour gagner... rien, perdre la notion de vie sociale en entreprise et avoir l’impression de piquer le boulot de trois honnêtes salariés, moins diplômés, tout aussi méritants et probablement plus compétents.
Mon Dieu, il faut que je prévienne mon école. ’Excusez-moi, on pourrait intégrer des cours de bluff au programme de l’année ? Oui bah, s’il faut de la place, on n’a qu’à supprimer les cours sur l’éthique du travail, sur le social. Nan parce que c’est bien beau tout ça, mais je voudrais être embauchée, voyez-vous !’
... Bon, cela dit, le pseudo-ludique comme moyen de sélection, c’est pas nouveau...
A quand une petite partie du jeu Civilization entre les candidats potentiels pour remplacer les élections présidentielles ?