défendons la pureté de notre langue française en expulsant les mots qui ne sont pas « de souche »... — décrétons une O.Q.L.F. (Obligation de Quitter la Langue Française) et renvoyons vers leur origine — -> anglaise : match, jogging, nectarine, dancing, import-export, week-end -> arabe : moka, merguez, nouba, sucre, magasin, jupe -> tahitien : paréo -> espagnol : bronca, poncho, patio, mirador, -> turc : kebab, moussaka, -> russe : nomenklatura, oukase, parka, mammouth -> allemand : nickel, plexiglas, diltat, ersatz, robe, wagon, vasistas -> italien : cannelloni, aggiornamento, graffiti, marengo, sorbet -> néerlandais : mannequin, cookie -> Hindi : shampooing, pyjama, avatar
Anthony Lacoudre, auteur de L’incroyable histoire des mots français en anglais, revient sur l’évolution de la langue de Shakespeare et la manière dont elle fut intimement transformée par le français.
« L’anglais comporte 25 000 mots français. Le français, lui, comporte 500 mots anglais »
« Parmi les 500 mots anglais que nous avons en français, la moitié vient elle-même du français : le mot que nous utilisons en français « people » vient certes de l’anglais, mais ce dernier vient du français « peuple ». Il en va de même avec des mots français comme « bar » (du français « une barre »), « budget » (du français « bougette »), « corner » (du français « cornière »), « scout » (de l’ancien français « escouter », devenu « écouter »), « stress » (de l’ancien français « distress », devenu « détresse »), « tunnel » (du français « tonnelle »), etc. C’est ce que l’on appelle des « allers-retours ».
Le « ménagement » est une affaire artisanale, un mode de gestion économique concret, ancré dans le quotidien. Et c’est là qu’on rejoint le mot ménager et celui de ménagère. Il existe un livre de 1393 qui s’appelle Le ménagier de Paris et qui s’annonce comme un « Traité de moral et d’économie domestique ». On y trouve toutes sortes de réflexions philosophiques sur la famille, mais aussi des conseils pour tenir sa maison, des recettes de cuisine etc. Une affaire de femmes, à l’époque… Qui devient une affaire d’hommes, quand à la fin du XIXè siècle, le mot nous revient d’Angleterre où il a pris le sens de dirigeant d’entreprise.
« Milei critique ouvertement l’interventionnisme étatique et la Banque centrale argentine, proposant Bitcoin comme solution aux problèmes d’hyperinflation et de confiance envers les élites politiques. »
Javier Milei ne parlait-il pasplutôt de « dollariser le pays » ?
-> préhistoire : les brutes se massacrent à coup de poing puis de massue
-> hier : armes à feu, canons et missiles permettent de se détruire mutuellement à distance
-> aujourd’hui : les drones sont manipulés d’encore plus loin par des combattants et leur joystick
-> demain : les robots autonomes de chaque camp pilotés par leur intelligence artificielle se fileront une peignée « pour compte de »... mais ça supprime l’effet régulateur des conflits sur la population mondiale !