c’est exactement ma réflexion, développée plus haut. il n’y aura bientôt plus assez de travail pour tout le monde. un opérateur de robot-machine dans une usine automatisée produira assez de biens pour des centaines, des milliers de personnes. et alors quoi ? que feront les autres citoyens ? dans quels domaines travailleront-ils ?
se poser la question des retraites alors qu’il y a concrètement de moins en moins de travail est plutôt hors sujet. travailler moins, être payé plus, vivre mieux, plus confortablement et plus longtemps, voilà le futur de l’Humanité
en se présentant, Rand Paul discrédite totalement la cause libertarienne qu’il défend : peut-être sans en avoir même conscience, il crée une dynastie politique, ce qui est précisement ce qu’il dénonce chez les oligarchies démocratiques
plutôt fort pour un libertarien. bref, tous les même, y compris chez les plus anti-Etat. faites ce que je dis, pas ce que je fais
nb : et facile de se faire élire avec un discours pareil en pleine bible-belt
on vit plus longtemps, doit-on travailler plus longtemps ?
avant tout, doit-on travailler tout court ?
la réflexion sur les retraites passe d’abord par une réflexion sur la place du travail dans la société, la production de quelques uns permettant de faire vivre beaucoup plus d’individus qu’auparavant : 1700 : l’homme cultive sa terre, élève ses bêtes, avec un rendement peu élevé, il fait vivre à peine sa famille 2010 : un agriculteur produit des milliers de tonnes de céréales, de litres de lait, de kilos de viande, un ouvrier produit des dizaines de voitures par an, assez de biens manufacturés pour des milliers d’individus. oui ca s’apelle la productivité, et ca s’améliore encore
il est clair que demain, 95 % de la population travaillera dans des domaines qui ne relèvent pas du nécessaire vital, donc par essence superflus (industrie des biens de consommation, services)
avant de penser aux retraites de demain, réflechissons d’abord à la forme du travail de demain
Je ne sais pas si je vais être « replié » mais bon, j’essaie, ce commentaire n’ayant pas de lien avec l’article :
Lucilio, pensez-vous promouvoir une bonne image des libéraux en tentant systématiquement de masquer les commentaires de vos détracteurs ? ne serait-ce pas plutôt contre-productif ?
Ne vaudrait-il pas mieux laisser les différents points de vue s’exprimer, laisser passer les HS, que de passer pour un censeur, aux tendances totalitaires, ce que justement vous décriez et dénoncez chez les gauchistes ?
eh bien José, je constate que vous repliez beaucoup de commentaires. n’est-ce pas une forme de censure ?
il me semble pourtant que vous affirmez être d’idéologie « libérale ». comment expliquez-vous que vous censurez autant les réactions à vos articles ? si vous ne supportez pas la critique, pourquoi publier sur un site public ?
c’est vrai que sur contrepoints vos articles ne souffrent pas la contestation, puisque personne ne peut commenter.
en attendant votre réponse cher José, cordialement, Carl