Parisien. Diplômé de Sciences économiques.
Incorrigible voyageur. Passionné de géopolitique particulièrement celle de l'Europe slave. En contact permanent avec des observateurs locaux d'Europe de L'Est.
@Fergus . Bonjour, . Je ne peux qu’abonder dans votre sens... Zemmour suscite autant la répulsion que la séduction... Contrairement à ce que tente l’auteur, le polémiste refoulerait vers Macron la grande majorité des électeurs d’un second tour, soit tous ceux autres que francs zemmouristes... ce qui accrédite la thèse selon laquelle Zemmour est une invention des « milieux d’influence » pour torpiller Le Pen dès le premier tour et s’autodétruire au second... En clair, c’est tout benef pour Macron... L’auteur a peut-être été aveuglé par le classicisme d’une culture politique héritée de ses trop nombreuses années d’existence... Mutatis mutandis...
La seconde nouveauté de ce mouvement, c’est le fait qu’il s’agit d’un mouvement aux revendications non catégorielles, non générationnelles, non idéologiques
.
Non idéologique ?
Quel angélisme...
Les Gilets-jaunes se retrouvent tous singulièrement autour de l’antimacronisme, de « l’antisystème » et de l’utopie populiste et radicale UPRienne...
Cette « Zemmouriade » nous renseigne essentiellement sur le foutoir organisé qui règne dans la tête des Zemmouriens...
Forcément, avec les raccourcis populaciers autour desquels s’articule cette fausse diatribe, on ne risquait pas d’y voir le début d’un cheminement logique et circonstancié...
Qu’importe, le populisme nationaliste a toujours raffolé des « choses simples ».... et au diable l’ordre intellectuel, son intégrité et ses complexités !
. Une vision parcellaire du rôle de la monnaie. Une dévaluation de la monnaie nationale française aurait pour conséquence, et à coup sûr, un renchérissement des importations françaises. Pas de quoi se réjouir lorsqu’on sait la dépendance énergétique de la France. Pensez au prix à la pompe ! En revanche, le gain de compétitivité sur les exportations est purement spéculatif. Rien n’assure qu’une modification des termes de l’échange se fera au bénéfice de gains en volume suffisants... Du reste, le Royaume-Uni, qui en a la faculté et qui tourne avec une devise encore plus forte que l’Euro, n’a toujours pas dévalué... alors que le pays souffre d’un déficit commercial plus important que celui de la France !